Trump sabote le sommet nord-coréen pour calmer les faucons

Après une première rencontre encourageante en été 2018, le sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un s’est soldé par un échec à Hanoï jeudi dernier. Rien d’étonnant selon Mike Whitney qui rappelle que ce n’est pas la première tentative d’accord qui tombe à l’eau. Il explique aussi pourquoi la question des armes nucléaires n’est pas la priorité de Washington. Reste à voir comment va réagir Kim Jong-un. Oubliez la propagande qui le présente comme un dictateur attardé, nous dit Whitney. Le dirigeant nord-coréen est plus malin que ça et avance, avec ou sans Washington… (IGA)


Durant de la guerre de Corée, les États-Unis ont largué plus de bombes sur la Corée du Nord que dans l’ensemble du Pacifique au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ce tapis de bombes, qui comprenait 32 000 tonnes de napalm, visait souvent délibérément autant les civils que les cibles militaires, dévastant le pays bien au-delà de ce qui était nécessaire pour gagner la guerre. Des villes entières ont été détruites, avec plusieurs milliers de civils innocents tués et beaucoup d’autres laissés sans abri et affamés…. Dean Rusk, un partisan de la guerre qui sera plus tard Secrétaire d’État, a déclaré que les États-Unis avaient bombardé “tout ce qui bougeait en Corée du Nord, chaque brique qui se tenait au-dessus d’une autre”. Le nombre d’habitants de Pyongyang tués par des éclats de bombes, brûlés vivants ou étouffés par la fumée est incalculable… (“Americans have forgotten what we did to North Korea“, Vox World)

Le sommet américano-nord-coréen à Hanoi s’est soldé par un échec, au même titre que toutes les précédentes tentatives de paix. Et c’est voulu. Washington a refusé de lever progressivement les sanctions contre la RPDC. Ces sanctions sont l’arme utilisée par Washington pour poursuivre une guerre économique contre un ennemi qui, depuis les 65 dernières années, est la cible de l’hostilité des États-Unis. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, la politique US à l’égard de la Corée du Nord vise un changement de régime, au même titre que l’Iran, Cuba, la Russie, le Venezuela et tout autre pays qui n’accepte pas la supériorité morale de Washington et son droit divin de gouverner le monde. L’étranglement économique – les sanctions – n’est qu’un des moyens employés par Washington pour réprimer les dissidents et imposer sa volonté d’une main de fer. Mais ne vous y trompez pas, le problème, ce ne sont pas les armes nucléaires. En fait, l’administration Trump n’a même pas pris la peine de réunir une équipe d’inspecteurs en armement pour enquêter sur d’éventuels sites nucléaires. Pourquoi ? Parce que les armes nucléaires ne sont qu’un prétexte. L’objectif véritable est un changement de régime. Il faut infliger un maximum de souffrances au peuple coréen afin qu’il prenne les armes contre son gouvernement et renverse violemment Kim et son cabinet. C’est le but. C’est toujours le but. Le blocage du mazout, de médicaments essentiels et de denrées vitales est utilisé pour promouvoir les troubles sociaux, la guerre fratricide et l’anarchie politique. Ça vous semble familier ? Ça devrait, Washington a érigé la méthode au rang d’art.

Kim Jong Un a assisté au sommet d’Hanoi en espérant que Trump pourrait être persuadé de tenir son engagement. Il espérait que Trump passerait outre la classe politique belliciste et honorerait l’accord qu’il avait signé à Singapour en juin 2018. Voici un résumé du premier sommet:

«En juin, Kim Jong-un a rencontré le président étasunien Trump à Singapour. Un «gel contre gel» – l’arrêt des essais nucléaires et de missiles en échange d’un arrêt des manœuvres militaires – a été convenu. Une déclaration commune a été signée avec une liste de tâches futures dans un ordre chronologique similaire à celui de la Déclaration de Panmunjeom (numérotation ajoutée):

 

Le président Trump et le président Kim Jong Un ont procédé à un échange de vues complet, approfondi et sincère sur les questions liées à

 

    1. l’établissement de nouvelles relations entre les États-Unis et la RPDC et

 

    1. la construction d’un régime de paix durable et robuste dans la péninsule coréenne. Le président Trump s’est engagé

 

    1. à fournir des garanties de sécurité à la RPDC, et le président Kim Jong Un [3b] a réaffirmé son ferme et déterminé engagement à mener à bien la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

(“Pyongyang Talks – How Pompeo Put The Cart Before The Horse”, Moon of Alabama)

 

Ce sont les grandes lignes de l’accord entre Trump et Kim. Maintenant, peu importe ce que les lecteurs pensent de Kim Jong-un, il n’est pas idiot. Il n’a pas accepté de mettre fin à tous les essais nucléaires et balistique ni de mettre hors service son arsenal nucléaire pour rien. Un accord a été conclu pour normaliser les relations et créer un «régime de paix solide» sur la péninsule, suivi d’un démantèlement progressif des armes nucléaires. Trump a conclu cet accord et, à présent, il le rompt. De la même manière, les États-Unis ont déjà conclu des accords similaires, comme l’Agreed Framework (AF) sous la présidence de Bill Clinton. Voici un aperçu de l’AF décrit par Jimmy Carter dans le Washington Post (novembre 2010):

 

«… En septembre 2005, un accord… a réaffirmé les bases de l’accord de 1994. (The Agreed Framework) Le texte de la Convention comprenait la dénucléarisation de la péninsule coréenne, un engagement de non-agression des États-Unis et la mise en place d’un accord de paix permanent pour remplacer le cessez-le-feu nord-coréen-chinois en vigueur depuis juillet 1953. Malheureusement, aucun progrès substantiel n’a été accompli depuis 2005…

 

«En juillet dernier, j’ai été invité à retourner à Pyongyang pour obtenir la libération d’un Américain, Aijalon Gomes, à condition que ma visite dure assez longtemps pour permettre des entretiens approfondis avec les plus hauts responsables nord-coréens. Ils ont expliqué en détail leur désir de développer une péninsule coréenne dénucléarisée et un cessez-le-feu permanent, sur la base des accords de 1994 et des conditions adoptées par les six puissances en septembre 2005…

 

« Les responsables nord-coréens ont transmis le même message à d’autres visiteurs américains récents et ont permis aux experts en nucléaire d’accéder aux installations de pointe pour le traitement de l’uranium. Les mêmes responsables m’avaient fait savoir que cet ensemble de centrifugeuses serait « sur la table» pour des discussions avec les États-Unis, bien que la purification de l’uranium – un processus très lent – ne soit pas couverte par les accords de 1994.

 

« Pyongyang a envoyé un message cohérent selon lequel, lors de négociations directes avec les États-Unis, elle est prête à conclure un accord pour mettre fin à ses programmes nucléaires, les soumettre à une inspection de l’AIEA ainsi que conclure un traité de paix permanent qui remplacerait le cessez-le-feu “temporaire” de 1953. Nous devrions envisager de répondre à cette offre. Il y a une alternative malheureuse, les Nord-Coréens prennent les mesures qu’ils jugent nécessaires pour se défendre de ce qu’ils prétendent craindre le plus : une attaque militaire appuyée par les États-Unis, parallèlement à des efforts pour changer le régime politique.” (“North Korea’s consistent message to the U.S.”, President Jimmy Carter, Washington Post)

 

Ce n’est qu’un exemple parmi les nombreux accords écartés par l’establishment de la politique étrangère et ses alliés assoiffés de sang de la Maison-Blanche. D’autres encore, comme cette récente proposition de la Russie, auraient pu démanteler la principale installation d’enrichissement nucléaire de Pyongyang et mettre fin pacifiquement à la menace du développement des armes nucléaires dans le Nord. Voici un extrait d’un article de Melvin Goodman de Counterpunch :

 

« Selon le Washington Post, la Russie a fait une proposition secrète à la Corée du Nord l’automne dernier afin de faire avancer les négociations entre Washington et Pyongyang concernant le programme d’armes nucléaires de la Corée du Nord. Moscou a offert à la Corée du Nord une centrale nucléaire en échange du démantèlement des armes nucléaires et des missiles balistiques de Pyongyang. La Russie exploiterait la centrale nucléaire et transférerait tous les sous-produits et les déchets vers la Russie afin que la Corée du Nord ne puisse pas exploiter la centrale pour construire des armes nucléaires.

 

L’idée de négocier une centrale contre un démantèlement d’armes nucléaires n’est pas nouvelle. Le président Bill Clinton a négocié un accord de maîtrise des armements avec la Corée du Nord en 1994, promettant à Pyongyang deux réacteurs à eau légère en échange d’un gel nucléaire. La construction sur le site des réacteurs a commencé dans les années 90, mais le Pentagone et la Commission de réglementation nucléaire ont bloqué la livraison des réacteurs. En conséquence, la Corée du Nord a fini par renoncer à l’accord au cours des premières années de l’administration Bush. (“Russia’s Proposal for North Korean Denuclearization: Will It Survive John Bolton?”, Counterpunch)

 

Si les armes nucléaires étaient la principale préoccupation des Etats-Unis, ils auraient saisi les nombreuses occasions de régler le problème. Mais les armes nucléaires n’étaient pas la priorité absolue, n’est-ce pas ? La première des priorités était d’écraser le régime par tous les moyens et de le remplacer par un larbin qui ferait tout ce que Washington lui dicte. C’est le véritable objectif. Voici d’autres extraits du New York Times de jeudi (28 février) :

 

“M. Kim avait offert de démanteler la plus importante installation nucléaire du Nord (Yongbyon) si les États-Unis levaient les lourdes sanctions imposées à sa nation … ça concernait les sanctions”, a déclaré M. Trump. « En fait, ils voulaient que les sanctions soient levées dans leur intégralité, mais nous ne pouvions pas le faire»…

 

Mais lors d’une conférence de presse tard dans la nuit, le ministre des Affaires étrangères de la Corée du Nord, Ri Yong-ho, a contredit le récit de M. Trump, affirmant que le Nord n’avait demandé que la levée de certaines sanctions – celles qui affectent les citoyens ordinaires – en échange d’un “démantèlement complet de la principale installation en présence d’experts américains…” (“Trump’s Talks With Kim Jong-un Collapse, and Both Sides Point Fingers”, New York Times)

 

Il semble donc que Trump ait menti aux médias au sujet des demandes de Kim. (Ce qui n’a rien d’étonnant). Mais gardez à l’esprit que Kim n’a rien demandé d’insurmontable aux États-Unis, juste un allégement des sanctions en échange des nombreuses mesures qu’il avait prises pour normaliser ses relations. Cependant, Trump a refusé de faire quelque geste de bonne foi, il s’en est simplement tenu à la ligne dure de l’administration qui stipule que les sanctions ne seront levées que lorsque la dénucléarisation sera complète et vérifiable. Pas de marge de manœuvre du tout. Malgré tout, Kim a déclaré qu’il ne reprendrait pas ses essais de missiles nucléaires et balistiques et qu’il participerait à toute négociation future. En d’autres termes, il a été frappé par Trump, mais est resté stoïquement coopératif. Un bon point pour lui.

 

Mais pourquoi ? Pourquoi Kim continuerait-il sur la voie de la générosité, de la coopération et de la dénucléarisation alors que l’équipe de Trump refuse de donner quoi que ce soit en retour ?

 

La réponse à cette question doit être analysée en profondeur pour que nous puissions voir ce qui se passe réellement sous le radar.

 

Apparemment, le sommet de Hanoi ressemble à des pourparlers de haut niveau entre les États-Unis et la Corée du Nord, mais il y a plus ici que ce que l’on pourrait croire. En vérité, Kim joue aussi devant le public de Séoul, de Moscou et de Beijing. En d’autres termes, ses efforts en faveur du rétablissement de la paix et de la dénucléarisation sont davantage liés à des partenaires commerciaux et des alliés essentiels, et ensuite seulement à Donald Trump. Voici quelques informations pour mieux comprendre :

 

« Les échanges avec la Chine représentent 57% des importations et 42% des exportations de la Corée du Nord. …

En février 2017, la Chine a restreint jusqu’en 2018 toutes les importations de charbon en provenance de Corée du Nord. Cela est considéré comme extrêmement dommageable pour l’économie nord-coréenne, le charbon étant la principale d’exportation de la nation et la Chine étant son principal partenaire commercial…

Le 28 septembre 2017… La Chine a ordonné à toutes les sociétés nord-coréennes implantées en Chine de cesser leurs activités dans les 120 jours. En janvier 2018, les statistiques douanières montraient que le commerce entre les deux pays était tombé au plus bas niveau enregistré.

Bancaire

Le 7 mai 2013, la Banque de Chine, la plus grande banque de change de Chine et d’autres banques chinoises ont clôturé le compte de la principale banque de change de la Corée du Nord.

Le 21 février 2016, la Chine a discrètement mis fin au soutien financier de la Corée du Nord sans aucune publicité dans les médias. Cela serait dû aux conséquences des relations entre les deux gouvernements… » (Wikipedia)

Résumé des sanctions chinoises :

La Chine a détruit les importations et les exportations du Nord, y compris son principal produit d’exportation, le charbon.

La Chine a fermé toutes les entreprises de la RPDC opérant en Chine. (Fin de la réinjection des revenus dans le Nord.)

La Chine a coupé l’accès aux banques étrangères. (Et donc à l’investissement étranger)

La Chine a cessé d’apporter un soutien financier au Nord.

 

Vous voyez le tableau ? La Chine est la bouée de sauvetage de la Corée du Nord, ce qui explique la grande coopération de Kim. Naturellement, Pékin ne veut pas que les plus petits États comme la Corée du Nord bouleversent l’équilibre régional des pouvoirs en stockant des armes nucléaires. C’est la raison pour laquelle la Chine a accepté d’imposer des sanctions au nord du pays après que Kim ait lancé des essais nucléaires provocateurs à l’automne 2017. Conclusion : c’est la Chine qui a forcé la RPDC à se rendre à la table des négociations, pas Trump. Et c’est la Chine qui a écrit une grande partie de la performance de Kim à Hanoi. Il va sans dire que toute solution à l’actuelle confrontation entre la RPDC et les Etats-Unis sera également définie à Pékin.

 

Alors, quelle est la stratégie sur laquelle Kim et Pékin peuvent miser si, malgré tout, Washington refuse de négocier, de faire des compromis ou d’alléger les sanctions ?

 

En fait, si Kim continue sur la même lancée, cela signifie qu’il doit poursuivre le processus de dénucléarisation même si Trump refuse de rendre la pareille. Il doit également continuer à travailler étroitement avec ses alliés pour réduire les tensions, regagner la confiance et renforcer le soutien populaire au changement, à la collaboration et à la réunification. Si Washington doit être inflexible, Kim doit former une coalition pour obtenir du soutien. Et de ce point de vue-là, il semble aller dans la bonne direction. Kim a ainsi déclaré sa “ferme volonté” de dénucléariser la péninsule :

 

« Nous avons déclaré, chez nous et à l’étranger, que nous ne fabriquerions et ne testerions plus les armes nucléaires, que nous ne les utiliserions pas et que nous ne les développerions pas, et nous avons pris diverses mesures concrètes [à cette fin].” Il s’est dit “prêt à rencontrer le président américain à tout moment et fera des efforts pour obtenir des résultats irréprochables qui puissent être accueillis favorablement par la communauté internationale”.

 

La stratégie de Kim n’est pas compliquée : c’est ce qu’on appelle les « relations publiques» et il est en train de gagner gros. Voyez comment la cote de popularité de Kim est montée en flèche en Corée du Sud lors du premier sommet avec Trump. Le magazine Time en parlait ainsi :

“A la suite de la rencontre de vendredi entre le président sud-coréen, Moon Jae-in et Kim Jong Un, un sondage du Centre de recherche sur la Corée publié la semaine dernière révélait que 78% des personnes interrogées faisaient confiance au dirigeant nord-coréen. Nous sommes loin des 10% de Sud-Coréens qui déclaraient approuver Kim dans un sondage coréen Gallup réalisé il y a à peine un mois et demi… Un seul sommet a changé la perception de toute une nation. ” (“Kim Jong Un Now Has a Nearly 80% Approval Rating… in South Korea”, Time)

 

Aux États-Unis, bien sûr, où le mème du « dictateur brutal» est resassé ad nauseam dans tous les programmes d’information, la cote de popularité de Kim reste encore assez basse. Néanmoins, selon un récent sondage de Quinnipiac, «54% des personnes interrogées pensent que le premier sommet a réduit les risques de guerre nucléaire ». Ainsi, même aux États-Unis, Kim a réussi à paraître moins menaçant qu’il ne l’était auparavant. C’est un véritable exploit compte tenu de la façon dont il est diabolisé par les médias.

 

Plus important encore, la Chine et la Russie appuient de plus en plus les efforts de Kim et pensent que la question des sanctions devrait être réexaminée aux Nations Unies. Voici un extrait d’un récent entretien avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov :

 

« Pyongyang a annoncé et a respecté un moratoire sur les essais nucléaires et les lancements de missiles balistiques. Nous pensons que le Conseil de sécurité pourrait au moins faire certains gestes en assouplissant ou en levant les sanctions là où elles pourraient entraver la mise en œuvre de projets conjoints sud-coréens et nord-coréens. Lors de leur récente réunion, le président sud-coréen, Moon Jae-in, et le président du Conseil d’État de la RPDC, Kim Jong-un, ont convenu de rétablir les liaisons ferroviaires entre les deux pays. Pourquoi le Conseil de sécurité ne devrait-il pas analyser la manière dont le régime de sanctions pourrait être modifié de manière à favoriser la réunification des deux Corées par les chemins de fer? ” (Sergei Lavrov, Valdai)

 

Ainsi, Kim a adopté un plan qui n’implique pas les États-Unis et qui pourrait conduire à un assouplissement des sanctions. Ses pas vers une interaction pacifique avec le Sud, accompagnés d’une dénucléarisation progressive, progressent malgré l’obstructionnisme de Washington. Quoique les Etasuniens peuvent penser avec leur cerveau totalement lavé, Kim est un homme moderne qui souhaite mettre en œuvre des réformes spectaculaires pour ouvrir l’économie de la RPDC aux investissements étrangers, au développement des infrastructures, au train à grande vitesse, à l’extraction de minéraux, aux gazoducs, au pétrole sibérien, à la construction navale et au marché privé. Kim n’est ni un révolutionnaire marxiste ni un idéologue communiste. Il est le père de trois enfants, il est brillant, il a été éduqué en Suisse, il adore le basket et le karaoké, il a décidé de mettre de côté un programme malavisé d’armement nucléaire et de rejoindre un plan de développement régional qui va moderniser son pays, extirper la population de la pauvreté et ramener la péninsule divisée vers une nation prospère et pacifique. Washington devrait l’aider dans cet effort.

 

Source originale: Unz Review

Traduit de l’anglais par Investig’Action

Source: Investig’Action

Les opinions exprimées dans les articles publiés sur le site d’Investig’Action n’engagent que le ou les auteurs. Les articles publiés par Investig’Action et dont la source indiquée est « Investig’Action » peuvent être reproduits en mentionnant la source avec un lien hypertexte renvoyant vers le site original. Attention toutefois, les photos ne portant pas la mention CC (creative commons) ne sont pas libres de droit.


Vous avez aimé cet article ?

L’info indépendante a un prix.
Aidez-nous à poursuivre le combat !

Pourquoi faire un don ?

Laisser un commentaire

Qui sommes-nous ?

Ceux qui exploitent les travailleurs et profitent des guerres financent également les grands médias. C’est pourquoi depuis 2004, Investig’Action est engagé dans la bataille de l’info pour un monde de paix et une répartition équitable des richesses.