“Top Gun: Maverick” est un outil de propagande militaire, des documents officiels le prouvent

Dans des salles de cinéma aux États-Unis, des recruteurs de l’armée tiennent des stands pour cueillir des spectateurs à la sortie du film “Top Gun: Maverick”. Et pour cause, confronté à une pénurie de pilotes, le Pentagone espère susciter de nouvelles vocations avec cette superproduction hollywoodienne. Il a d’ailleurs activement participé à la réalisation du film qui poursuit plusieurs objectifs. Des documents révèlent les détails de ce partenariat et nous en apprennent un peu plus sur la manière dont l’impérialisme US utilise le cinéma comme outil de propagande. (IGA)


 

“Top Gun : Maverick” est un carton au box-office, un succès massif tant auprès des critiques que du public. Dans tout le pays, des unités de la marine et de l’armée de l’air ont installé des stands de recrutement dans les salles de cinéma, dans l’espoir d’enrôler les personnes qui se sont enthousiasmées devant les scènes d’action aérienne. Mais des documents obtenus dans le cadre de la loi sur la liberté d’information révèlent que le film n’a été réalisé qu’après la signature d’un accord entre Hollywood et le Pentagone. La marine a insisté pour “intégrer” ses “points de discussion clés” en échange d’un accès étendu au matériel militaire pour la société de production.

Le journaliste d’investigation Tom Secker, auteur de “National Security Cinema : The Shocking New Evidence of Government Control in Hollywood”, est l’un de ceux qui ont obtenu ces documents. Secker a expliqué que “Top Gun : Maverick” a été réalisé dans un but précis, a-t-il déclaré à MintPress:

Il s’agit de réhabiliter l’image de l’armée à la suite de nombreuses guerres ratées. Le film permet également de mettre en avant des pilotes humains effectuant une véritable mission de combat, ce qui est très rare à l’heure des frappes aériennes à haute altitude et des guerres menées par des drones. Le film contribue à détourner l’attention de tous les pilotes de drones qui ont parlé de la misère et de l’horreur inhérentes à ce métier.

Suite du succès des années 1980 “Top Gun”, le nouveau film suit l’histoire de Pete “Maverick” Mitchell plus de 30 ans plus tard, alors que le pilote renégat qui ne respecte pas les règles est chargé de former les meilleurs jeunes pilotes de la marine pour une mission secrète visant à faire sauter une installation d’enrichissement d’uranium [un site implicitement situé en Iran]. Au lieu de cela, Maverick montre qu’il est toujours le meilleur pilote et il se trouve lui-même sélectionné pour la mission.

L’accord de production entre le département de la défense (DoD) et Paramount Pictures est un quiproquo explicite. En échange de toutes sortes de soutien technique ainsi que d’accès à l’équipement et au personnel militaires, le Pentagone a été autorisé à “assigner un officier supérieur de l’état-major, après le commandement, pour revoir avec les affaires publiques les thèmes du scénario et y intégrer des points clés pertinents pour la communauté aéronautique“.

Selon M. Secker, il n’est pas trop difficile de déterminer quels sont ces points de discussion clés. Tout au long du film, la phrase “ce n’est pas l’avion, c’est le pilote” est utilisée. Cette phrase intervient à un moment où l’armée est confrontée à une pénurie pressante de pilotes, ce qui est totalement incongru si l’on en croit l’image glamour de casse-cou buveurs et coureurs de jupons menant une vie de haute voltige.

Le film fonctionne donc essentiellement comme une publicité de deux heures et onze minutes pour le recrutement de l’armée. Comme l’a déclaré un recruteur à Fox News, “Nous voulons profiter de l’occasion pour faire le lien non seulement entre le film et l’idée d’un service militaire, mais aussi avec le fait que nous avons des emplois et que des recruteurs attendent.

Roger Stahl, professeur de communication à l’université de Géorgie, a déclaré à MintPress que les films jouent un rôle clé dans l’amélioration de l’image de l’armée au pays et à l’étranger :

Les planificateurs de la politique étrangère ont surnommé la réticence du public à autoriser une intervention militaire dans les années 80 le “syndrome du Vietnam”. Le premier “Top Gun” est arrivé juste à temps pour nettoyer cette image et ouvrir la voie à une vision high-tech plus acceptable de l’impérialisme et, finalement, de la guerre du Golfe. “Top Gun : Maverick” arrive à un moment similaire, dans l’ombre de l’Irak et de l’Afghanistan. Et nous assisterons probablement à un redémarrage similaire de la machine militaire américaine.

Stahl et Secker sont coproducteurs du nouveau film “Theaters of War : How the Pentagon and CIA took Hollywood”.

Une montagne de matériel militaire

Dans plus de 100 pages de contrats, l’armée a accepté de permettre à Paramount d’accéder à une montagne de son matériel le plus coûteux en échange de ce qui revient à un contrôle éditorial important sur le contenu et le ton du film – un arrangement qui est remarquablement commun dans l’environnement actuel.

“Top Gun : Maverick” a été tourné sur un certain nombre de sites militaires à travers les États-Unis. Il s’agissait notamment de bases aériennes équipées des derniers avions de chasse et de deux porte-avions à propulsion nucléaire, l’USS Theodore Roosevelt et l’USS Abraham Lincoln. La société de production a également été autorisée à emprunter un jet F-14 Tomcat et à utiliser un certain nombre d’hélicoptères. Le F/A-18 E/F Super Hornet reste cependant la star du spectacle. Les acteurs jouant le rôle des pilotes ont été soumis à un programme d’entraînement complet et rigoureux, et la société de production a été autorisée à fixer des caméras partout à l’intérieur et à l’extérieur de l’avion. En outre, la marine a accepté de “soutenir les scènes de vol avec des avions et des aviateurs de la marine” et de “permettre au personnel en service actif d’apparaître dans le film”. Cela inclut les pilotes, le personnel au sol et les marins à bord des navires de la marine. Pour couronner le tout, l’escadron de démonstration aérienne Blue Angel de la Navy a été chargé d’effectuer un survol pour la société de production.

Paramount a également reçu l’autorisation d’acheter des uniformes militaires. Cependant, le ministère de la Défense avait un droit de veto sur tous les acteurs qui apparaissaient dans le film. Comme le stipule l’accord,

La société de production engagera des acteurs, des figurants, des doublures et des cascadeurs représentant des membres des forces armées qui se conforment aux règlements de chaque service militaire concernant l’âge, la taille et le poids, l’uniforme, la tenue, l’apparence et les normes de conduite. Le DoD se réserve le droit de suspendre son soutien dans le cas où un désaccord concernant les aspects militaires de ces représentations ne peut être résolu par négociation entre la société de production et le DoD dans un délai de 72 heures. Le responsable de projet du DoD fournira des directives écrites spécifiques à chaque service militaire représenté.

Il ne s’agit pas d’un simple détail technique. Le DoD protège intensément son image dans les médias. Il était allé jusqu’à menacer d’arrêter complètement le film “12 Strong” (2018) simplement parce que la société de production avait l’intention de représenter certains soldats américains avec des barbes et/ou des tatouages.

Cette condition est toutefois loin d’être la plus onéreuse de l’accord. La clause 8 du document, par exemple, indique que le DoD a approuvé un projet de scénario de “Top Gun : Maverick” et que dorénavant :

La société de production doit obtenir, à l’avance, l’accord du DoD pour toute modification substantielle ultérieure proposée aux représentations militaires, qu’il s’agisse de la partie image ou de la partie son de la production, avant que celle-ci ne soit présentée au public.

De plus, Paramount doit “impliquer l’officier de projet du DoD dans ces changements, y compris ceux qui peuvent être effectués pendant la post-production”.

En guise de vérification finale, la clause 19 stipule que la société de production doit fournir aux militaires un montage final du film et permettre au DoD de “confirmer que le ton des séquences militaires est essentiellement conforme au scénario convenu”. Et “si le ministère de la Défense détermine que des éléments de la production compromettent l’une des préoccupations précédentes, il en avertira la société de production, qui les retirera de la production”. En d’autres termes, le ministère de la Défense est à la fois coscénariste et coproducteur du film.

Si Paramount devait rompre cet accord, les termes étaient clairs. Le contrat stipule que l’armée révoquera définitivement l’utilisation de toute image incluant son personnel ou son équipement, rendant le film mort à l’arrivée. De plus, le DoD note que “les demandes de soutien futur… peuvent également être refusées.” En clair, toute personne ne produisant pas un film où chaque plan de chaque scène n’est pas conforme aux souhaits de l’armée se retrouve mise sur liste noire.

Bien que le film soit effectivement coécrit et coproduit, le contrat exige également que l’importance de la participation de l’armée soit minimisée. La clause 21a stipule que l’armée sera simplement mentionnée par la phrase “Remerciements spéciaux au ministère de la Défense des États-Unis” dans le générique de fin. Il ne fait aucun doute que le Pentagone est conscient que la valeur de propagande de “Top Gun : Maverick” serait grandement diminuée si les cinéphiles se rendaient compte qu’il s’agit d’un film de propagande d’une heure produit par l’armée elle-même.

“Remerciements spéciaux” est une expression courante que le DoD utilise pour cacher son véritable rôle à Hollywood. Phil Strub, l’agent de liaison du Pentagone à Hollywood entre 1988 et 2018, était probablement l’homme le plus influent de l’industrie du divertissement. Des franchises “Iron Man”, “James Bond”, “Jurassic Park” et “Transformers” aux grands succès comme “Apollo 13”, “Godzilla”, “Black Hawk Down” et “Je suis une légende”, le CV de Phil Strub est proprement spielbergien. Pourtant, il est rarement crédité de quoi que ce soit d’autre que de “remerciements spéciaux”. Des documents montrent néanmoins qu’il a écrit et réécrit des scénarios de films pour répondre à l’agenda du Pentagone.

Une réalité crue

Lorsqu’on l’interroge sur son implication à Hollywood, le Pentagone insiste sur le fait qu’il n’est là que pour s’assurer que l’armée est présentée de manière aussi réaliste que possible. En effet, l’accord de production de “Top Gun : Maverick” stipule que ses agents de liaison étaient là “pour fournir des dialogues sur le plateau et représenter les scènes d’action avec précision”. Cruise, qui incarne Pete “Maverick” Mitchell, est sur la même longueur d’onde, déclarant qu’il exigeait que le film “soit aussi réaliste que possible”.

Pourtant, l’ensemble des prémisses du film – à savoir que l’Iran est en train de développer une arme nucléaire et que l’armée américaine devrait mettre au point un plan pour bombarder le pays en quelques jours – est absurde en soi. Maverick lui-même enfreint souvent de manière flagrante les règles de la marine, désobéissant à des officiers supérieurs et volant un avion – ce qui ne serait jamais toléré. En outre, un certain nombre d’acrobaties folles sont censées faire partie du programme d’entraînement de Maverick, dont une où il vole directement entre deux de ses élèves à un angle perpendiculaire, à deux doigts de détruire les trois avions et de mettre fin à leurs jours. Ce serait trop dangereux même pour les routines chorégraphiées des Blue Angels, et encore moins pour la formation des pilotes.

“‘Top Gun : Maverick’ n’est certainement pas réaliste”, a déclaré M. Secker à MintPress, ajoutant :

L’ensemble des prémisses du film – tout comme dans le premier opus – n’est pas fidèle à la réalité. Mais alors, dire que les bureaux de liaison du divertissement sont là pour aider Hollywood à présenter la véracité ou la réalité, c’est comme dire que les célébrités engagent des sociétés de relations publiques/gestion de crise parce qu’elles veulent sincèrement que le public soit bien informé.”

Avant sa mort, le réalisateur de “Top Gun”, Tony Scott, se sentait coupable de faire un film qui glorifie la vie militaire. Il regrettait :

Tous ces jeunes doivent me détester, parce qu’ils ont tous signé en pensant qu’ils allaient être des pilotes de chasse tirant des gonzesses dans le monde entier, alors qu’ils ont tous fini onze étages plus bas sur un vieux porte-avions de merde coincé dans l’océan Indien.

Pourtant, la réalité de la profession n’est pas seulement plus ennuyeuse, mais aussi beaucoup plus effrayante. Les troubles de stress post-traumatique et les suicides sont exceptionnellement fréquents dans la profession, car les pilotes ont du mal à digérer la quantité stupéfiante de destruction qu’ils doivent accomplir.

Les témoignages d’une série de lanceurs d’alerte dépeignent la guerre aérienne d’une manière beaucoup moins glorifiée et sans doute beaucoup plus réaliste. L’aviateur de l’USAF Daniel Hale a divulgué des documents montrant que l’administration Obama a dressé des listes détaillées des victimes et que plus de 90 % des victimes du programme de drones des États-Unis, selon ses propres chiffres, étaient des civils. Le Bureau of Investigative Journalism estime que les pilotes de drones américains ont tué entre 4 126 et 10 076 personnes rien qu’en Afghanistan.

Lorsque j’ai effectué mon premier tir et que j’ai tué des gens, cela m’a brisé le cœur, parce que je ne pensais pas que je serais un jour dans une position où je devrais prendre la vie de quelqu’un d’autre“, a déclaré Brandon Bryant, opérateur de capteurs de l’USAF. “J’ai eu l’impression que cela a détruit mon âme… Cela m’a isolé. J’ai arrêté de dormir parce que j’ai commencé à rêver de mon travail et je ne pouvais pas du tout y échapper“, a-t-il ajouté.

Cependant, la fuite la plus tristement célèbre révélant les réalités de la vie de pilote est sans doute la vidéo Collateral Murder. On y voit des pilotes d’hélicoptères Apache américains ouvrir impitoyablement le feu sur une foule de personnes à Bagdad, tuant au moins 12 personnes, dont deux journalistes de Reuters. Alors que l’attaque se poursuit, les pilotes rient et tirent même sur des civils qui assistent médicalement les victimes. L’auteur de cette fuite et l’éditeur responsable de la diffusion de ces images sont allés en prison. En revanche, ceux qui présentent une version aseptisée et même glorifiée de la vie militaire sont les grands favoris pour recevoir les Oscars cette année.

Dans “Top Gun : Maverick”, il n’y a pas de scènes d’enfants iraniens qui hurlent en ramassant les dépouilles de leurs parents décédés. De même, il est peu probable que “Top Gun 3” nous raconte l’histoire d’un Tom Cruise luttant contre le syndrome de stress post-traumatique causé par la violence inimaginable à laquelle il a participé.

Hollywood, le compagnon de l’armée

“Top Gun : Maverick” a été produit à un moment où les États-Unis étranglent l’Iran avec des sanctions illégales et mortelles. Début 2020, l’administration Trump a assassiné le général et homme d’État iranien Qassem Soleimani. Des personnalités influentes aux États-Unis ont par ailleurs appelé à une attaque nucléaire de première intention contre le pays.

Pourtant, aucun de ces éléments contextuels n’est mentionné, laissant incontestable la légalité de l’attaque dépeinte. Comme l’a dit Stahl à MintPress, l’hypothèse de base est que “les États-Unis ont le droit de violer le droit international et de frapper n’importe quel pays pour n’importe quelle raison.“Imaginez si ce film sortait d’Iran et qu’il s’agissait de frapper une installation nucléaire israélienne ou américaine“, a-t-il dit. “Les têtes exploseraient avec des accusations de propagande de la ligne dure“.

Par conséquent, “Top Gun : Maverick” s’inscrit dans la lignée de la promotion d’une société remarquablement militariste, qui dépense presque autant pour la guerre que toutes les autres nations de la planète réunies. Les célébrations du militarisme sont omniprésentes aux États-Unis, des événements sportifs aux cinémas, alimentant le culte écrasant de l’adoration des troupes.

Les militaires travaillent d’arrache-pied pour maintenir une image positive et ont trouvé dans l’industrie du divertissement un collaborateur enthousiaste. Les enquêtes de Stahl et Secker ont révélé que le Pentagone et la CIA ont exercé un contrôle direct sur plus de 2 500 films et émissions de télévision. Il s’agit non seulement de superproductions militaires comme “American Sniper”, “Pearl Harbor” et “A Few Good Men”, mais aussi d’une foule d’émissions de divertissement légères comme “The Price is Right”, “Teen Idol” et “The Ellen DeGeneres Show”. En règle générale, si le titre que vous regardez fait intervenir l’armée ou les services de sécurité, il est probable que ces institutions coproduisent l’œuvre, c’est-à-dire qu’elles décident elles-mêmes de la manière dont elles sont représentées.

L’armée ouvre ses portes aux réalisateurs et aux producteurs de tout le pays. Elle leur offre un accès gratuit ou spécial à l’arsenal de ses machines qu’il serait impossible d’obtenir autrement, l’accès à des bases militaires pour le tournage, l’utilisation de personnel en service actif comme figurants, ainsi qu’une foule d’autres avantages qui, autrement, seraient excessivement coûteux. Mais qui paie le bal mène la danse, et le Pentagone exige un coût politique considérable, en insistant pour que la direction créative et les perspectives du film ou de la série télévisée soient aussi implacablement pro-militaires que possible. Les productions ne répondent pas aux critères et sont donc rejetées d’emblée par la majorité des sociétés de production, qui ne veulent pas perdre un allié aussi puissant.

De cette manière, le cinéma et la télévision aux États-Unis se sont lentement transformés en un complexe militaro-divertissant dans lequel des centaines de millions d’Américains sont nourris d’un régime constant de propagande pro-guerre sponsorisée par le Pentagone. Et ils n’en sont même pas conscients.

À un moment donné, Cruise a éprouvé beaucoup de remords à faire partie de la machine de guerre, et il a déclaré au magazine Playboy :

“Certaines personnes pensaient que ‘Top Gun’ était un film de droite pour promouvoir la Marine. Et beaucoup d’enfants l’ont aimé. Mais je veux que les enfants sachent que la guerre n’est pas comme ça – que “Top Gun” n’était qu’un spectacle de parc d’attractions, un film amusant avec un classement PG-13 qui n’était pas censé représenter la réalité. C’est pourquoi je n’ai pas continué et je n’ai pas fait Top Gun II, III, IV et V. Cela aurait été irresponsable”.

Irresponsable, peut-être, mais à en juger par le fait que Cruise recevra une part importante des chiffres du box-office mondial (747 millions de dollars et plus), il aura moins une belle compensation financière pour cela. Dans la même interview accordée à Playboy, Cruise déplorait également qu’il puisse être “totalement responsable d’une Troisième Guerre mondiale”. Au regard des actions constamment agressives des États-Unis contre l’Iran, sa crainte pourrait un jour devenir réalité.

 

Source originale: Mintpress

Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action

 

Pour creuser le sujet, voir sur notre boutique en ligne

Les opinions exprimées dans les articles publiés sur le site d’Investig’Action n’engagent que le ou les auteurs. Les articles publiés par Investig’Action et dont la source indiquée est « Investig’Action » peuvent être reproduits en mentionnant la source avec un lien hypertexte renvoyant vers le site original. Attention toutefois, les photos ne portant pas la mention CC (creative commons) ne sont pas libres de droit.


Vous avez aimé cet article ?

L’info indépendante a un prix.
Aidez-nous à poursuivre le combat !

Pourquoi faire un don ?

Laisser un commentaire

Qui sommes-nous ?

Ceux qui exploitent les travailleurs et profitent des guerres financent également les grands médias. C’est pourquoi depuis 2004, Investig’Action est engagé dans la bataille de l’info pour un monde de paix et une répartition équitable des richesses.