Propagande contre le Venezuela

Quand les dirigeants de France, des Etats-Unis, du Brésil, du Portugal, du Royaume-Uni ou encore de Belgique font la leçon au Venezuela, c’est un peu le monde à l’envers. Ce monde que décrivait si bien Eduardo Galeano et que nous rappelle Romain Migus. Les médias relaient sans poser de questions ces déclarations aberrantes. La propagande contre le Venezuela bat son plein. (IGA)


Le président français, Emmanuel Macron, ordonne á Nicolas Maduro de ne pas réprimer l’opposition MAIS IL OUBLIE les 3.300 arrestations, les 2000 blessés et les 8 morts liés à la répression du mouvement des gilets jaunes. 

 

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, donne huit jours à Nicolas Maduro pour organiser des élections MAIS IL OUBLIE qu’il n’est à son poste que grâce à une motion de censure, et non par des élections libres.  

 

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, accuse Nicolas Maduro de ne pas être légitime car le président vénézuélien n’a été élu qu’avec 30,45% des inscrits, MAIS IL OUBLIE que seulement 27,20% des électeurs étatsuniens l’ont choisi.

 

Le président colombien, Ivan Duque crie à la “narco-dictature vénézuélienne” MAIS IL OUBLIE que 65% de la cocaïne dans le monde est fabriqué en Colombie, sous le regard complaisant des autorités du pays. 

Le président brésilien
, Jair Bolsonaro, est préoccupé par les droits de l’Homme au Venezuela MAIS IL OUBLIE qu’il a déclaré que les mouvements sociaux qui s’opposeraient à sa politique seraient considérés comme organisations terroristes.

 

Le président argentin, Mauricio Macri, accuse Nicolas Maduro d’être un corrompu MAIS IL OUBLIE que seul son nom apparait dans les Panama Papers, pas celui du président vénézuélien. 

 

Le Portugal déplore la crise vénézuélienne qui, selon l’ONU, a poussé 7,2% des vénézuéliens sur les chemins de l’émigration MAIS IL OUBLIE que 21% des portugais ont du abandonné leur pays et vivent à l’étranger, selon les mêmes sources. 

 

Le président péruvien, Martin Vizcarra, crie à la dictature au Venezuela MAIS IL OUBLIE qu’il a été nommé à la tête de son pays sans le moindre vote populaire, juste en remplacement du précédent président, destitué pour corruption. 

 

Au Royaume Uni, les dirigeants dénoncent les atteintes à la liberté d’expression au Venezuela MAIS ILS OUBLIENT qu’ils maintiennent, sans aucun motif valable, le journaliste Julian Assange en réclusion. 

 

La Belgique s’alarme de la situation de l’économie vénézuélienne MAIS ELLE OUBLIE qu’à Bruxelles, l’entreprise Euroclear retient 1,25 milliards de dollars appartenant à l’Etat vénézuélien.

 

Ces inversions accusatoires, propres à cette “école du monde à l’envers” décrite par Eduardo Galeano,  font parti du modus operandi de la propagande contre le Venezuela. Elles visent à préparer l’opinion publique internationale à la légitimité d’une action violente contre le Peuple vénézuélien. 

 

Les bombes médiatiques sont déjà en train de pleuvoir. 

 

Source: Romain Migus

Les opinions exprimées dans les articles publiés sur le site d’Investig’Action n’engagent que le ou les auteurs. Les articles publiés par Investig’Action et dont la source indiquée est « Investig’Action » peuvent être reproduits en mentionnant la source avec un lien hypertexte renvoyant vers le site original. Attention toutefois, les photos ne portant pas la mention CC (creative commons) ne sont pas libres de droit.


Vous avez aimé cet article ?

L’info indépendante a un prix.
Aidez-nous à poursuivre le combat !

Pourquoi faire un don ?

Laisser un commentaire

Qui sommes-nous ?

Ceux qui exploitent les travailleurs et profitent des guerres financent également les grands médias. C’est pourquoi depuis 2004, Investig’Action est engagé dans la bataille de l’info pour un monde de paix et une répartition équitable des richesses.