Pourquoi l’Occident ne peut pas digérer les Russes

Lorsqu’il s’agit de la Russie ou de l’Union soviétique, les études et les récits historiques s’embrouillent ; c’est ce qui se passe en Occident et par conséquent dans tous ses « États clients ».

 

Les contes de fées se mélangent avec la réalité, tandis que des inventions sont magistralement injectées dans le subconscient de milliards de gens dans le monde. La Russie est un pays immense, en fait le plus grand pays sur la terre en termes de territoire. Elle est à peine habitée. Elle est profonde et, comme un auteur classique l’a écrit un jour : « Il est impossible de comprendre la Russie avec son cerveau. On ne peut qu’y croire. »

L’esprit occidental n’aime généralement pas les choses inconnues, spirituelles et complexes. Depuis le « bon vieux temps », en particulier depuis les Croisades et les monstrueuses expéditions coloniales dans tous les coins du monde, les Occidentaux ont raconté des fables sur les « nobles actions » qu’ils ont accomplies sur les terres pillées. Tout devait être clair et simple : « Les vertueux Européens étaient en train de civiliser les sauvages et de répandre le christianisme, donc en fait de sauver ces obscures pauvres âmes primitives. »

Évidemment, des dizaines de millions de gens mouraient dans le processus, tandis que des millions d’autres étaient mis aux fers et amenés comme esclaves dans les « Nouveaux mondes ». L’or, l’argent et d’autres butins, ainsi que le travail esclave ont payé (et paient encore) tous les palais européens, les chemins de fer, les universités et les théâtres, mais c’était sans importance, puisque le carnage était la plupart du temps quelque chose d’abstrait et loin des yeux hypersensibles du public occidental.

Les Occidentaux aiment la simplicité, en particulier lorsqu’il s’agit de définir « le bien et le mal ». Peu importe si la vérité est systématiquement travestie ou même totalement fabriquée. L’important, c’est qu’il n’y a pas de culpabilité profonde ni d’introspection. Les dirigeants occidentaux et leurs faiseurs d’opinion connaissent parfaitement bien leurs peuples – leurs « sujets » – et la plupart du temps, ils leurs donnent ce qu’ils demandent. Les gouvernants et ceux sur lesquels ils règnent vivent généralement en symbiose. Ils ne cessent de se plaindre les uns des autres, mais ils ont la plupart du temps des buts semblables : bien vivre, vivre extrêmement bien, tant que les autres sont forcés de payer pour cela ; avec leurs richesses, leur travail et souvent leur sang.

Culturellement, la plupart des citoyens d’Europe et d’Amérique du Nord détestent payer la facture de leur grand train de vie ; ils détestent même d’admettre que leur train de vie est extrêmement « grand ».

Ils aiment à se sentir victimes. Ils aiment sentir qu’ils sont « utilisés ». Ils aiment imaginer qu’ils se sacrifient pour le reste du monde.

Et par dessus tout, ils haïssent les véritables victimes : celles qu’ils assassinent, violent, pillent et insultent depuis des décennies et des siècles.

Les récentes « crises des réfugiés » ont mis en évidence la rancune que les Européens éprouvent pour leurs proies. Les gens qui les ont enrichis et ont tout perdu dans le processus sont humiliés, méprisés et insultés. Qu’ils soient Afghans ou Africains, Moyen-Orientaux ou Asiatiques du Sud. Ou Russes, bien que les Russes tombent dans leur propre catégorie particulière.

 

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Beaucoup de Russes sont blancs. La plupart d’entre eux mangent avec un couteau et une fourchette, ils boivent de l’alcool, excellent dans la musique classique occidentale, la poésie, la littérature, les sciences et la philosophie.

Pour des yeux occidentaux, ils ont l’air « normaux », mais en fait, ils ne le sont pas.

Les Russes veulent toujours « autre chose », ils refusent de jouer selon les règles occidentales.
Ils exigent obstinément de rester différents et d’être laissés seuls.

Lorsqu’ils sont défiés, attaqués, ils se battent.

Ils frappent rarement en premier, ils n’envahissent presque jamais.

Mais lorsqu’ils sont menacés, agressés, ils se battent avec une détermination et une force immenses, et ils ne perdent jamais. Les villes et les villages se transforment en cimetières pour les envahisseurs. Ils sont des millions à mourir en défendant leur patrie, mais le pays survit. Et cela se répète encore et encore, puisque les hordes occidentales ont attaqué et brûlé les terres russes pendant des siècles, sans jamais en tirer la moindre leçon et sans renoncer à leur rêve sinistre de conquérir et de contrôler ce colosse fier et déterminé.

En Occident, ils n’aiment pas ceux qui se défendent, qui les combattent et surtout ceux qui gagnent.

 

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C’est bien pire que ça.

La Russie a cette terrible habitude… non seulement celle de se défendre, elle et son peuple, mais de se battre pour les autres, protégeant les nations colonisées et pillées ainsi que celles qui sont injustement attaquées.

Elle a sauvé le monde du nazisme. Elle l’a fait au prix effrayant de 25 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, mais elle l’a fait ; avec courage, fierté et altruisme. L’Occident n’a non plus jamais pardonné à l’Union soviétique cette victoire épique, parce que tout ce qui est généreux et exige des sacrifices est toujours en conflit direct avec ses principes et par conséquent « extrêmement dangereux ».

Le peuple russe s’était dressé ; il avait combattu et gagné dans la Révolution de 1917 ; un événement qui a terrifié l’Occident plus que toute autre chose dans l’histoire, car il avait tenté de créer une société pleinement égalitaire, sans classes et aveugle à la couleur des races. Il a également donné naissance à l’internationalisme, un événement que j’ai récemment décrit dans mon livre The Great October Socialist Revolution: Impact on the World and the Birth of Internationalism.

L’internationalisme soviétique, immédiatement après la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, a beaucoup aidé, directement et indirectement, des douzaines de pays de tous les continents à se lever et à affronter le colonialisme européen et l’impérialisme nord-américain. L’Occident et en particulier l’Europe n’ont jamais pardonné au peuple soviétique en général et aux Russes en particulier d’avoir aidé ses esclaves à se libérer.

C’est à ce moment-là que la plus grande vague de propagande de l’histoire humaine a vraiment commencé à déferler. De Londres à New York, de Paris à Toronto, un réseau complexe d’hystérie antisoviétique et secrètement antirusse a été lancé avec une force destructrice monstrueuse. Des dizaines de milliers de « journalistes », d’officiers du renseignement, de psychologues, d’historiens et d’universitaires ont été employés. Rien de ce qui était soviétique, rien de russe (à part des dissidents russes glorifiés et souvent « fabriqués ») n’a été épargné.

Les excès de la Grande Révolution socialiste d’Octobre et de la période précédant la Seconde guerre mondiale ont été systématiquement fabriqués, exagérés puis gravés dans les manuels d’histoire occidentaux et dans les récits médiatiques. Dans ces récits, il n’y avait rien sur les invasions et les attaques violentes venant d’Occident, visant à détruire le jeune État bolchevique. Naturellement, il n’y avait pas de place pour mentionner les cruautés monstrueuses des Britanniques, des Français, des Américains, des Tchèques, des Polonais, des Japonais, des Allemands, et d’autres.

Les opinions soviétiques et russes n’ont guère été autorisées à pénétrer dans le récit monolithique et unilatéral de la propagande occidentale.

Comme un troupeau de moutons obéissants, le public occidental a accepté la désinformation dont il était nourri. Finalement, de nombreuses personnes vivant dans les colonies occidentales et dans les « États clients » ont fait de même. Un grand nombre de peuples colonisés ont appris à se reprocher leur misère.

Puis l’événement le plus absurde, mais au fond logique, s’est produit : beaucoup d’hommes, de femmes et même d’enfants vivant en URSS ont succombé à la propagande occidentale. Au lieu d’essayer de réformer leur pays imparfait mais encore très progressiste, ils ont renoncé, ils sont devenus cyniques, agressivement « désillusionnés », corrompus et naïvement mais résolument pro-occidentaux.

 

***

 

C’était la première et très probablement la dernière fois dans l’histoire que la Russie a été défendue par l’Occident. C’est arrivé par la tromperie, les mensonges éhontés, la propagande occidentale.
Ce qui a suivi pourrait aisément être décrit comme un génocide.

L’Union soviétique a d’abord été bercée en Afghanistan, puis elle a été mortellement blessée par la guerre là-bas, par une course aux armements avec les États-Unis et par la dernière phase de propagande qui jaillissait comme de la lave de diverses stations radiophoniques hostiles financées par des États occidentaux. Bien entendu, les « dissidents » locaux ont également joué un rôle important.

Sous Gorbatchev, un « idiot utile » de l’Occident, les choses sont devenues extrêmement bizarres. Je ne crois pas qu’il ait été payé pour ruiner son propre pays, mais il a fait presque tout pour l’enfoncer ; précisément ce que Washington voulait qu’il fasse. Ensuite, devant le monde entier, une Union des républiques socialistes soviétiques puissante et fière est subitement entrée en agonie, puis a poussé un grand cri et s’est effondrée. Elle est morte douloureusement mais rapidement.

Une nouvelle Russie turbo-capitaliste, une Russie de bandits, pro-oligarque et confusément pro-occidentale était née. La Russie gouvernée par un alcoolique, Boris Eltsine ; un homme aimé et soutenu par Washington, Londres et d’autres centre de pouvoir occidentaux.

C’était une Russie totalement artificielle, malade – cynique et sans pitié, construite sur les idées de quelqu’un d’autre – la Russie de Radio Liberty et Voice of America, de la BBC, du marché noir, des oligarques et des multinationales.

Et l’Occident ose maintenant dire que les Russes « interfèrent » dans quelque chose à Washington ?

Sont-ils fous ?

Washington et d’autres capitales occidentales n’ont pas seulement « interféré », elles ont ouvertement taillé l’Union soviétique en pièces puis ont commencé à donner des coups de pied à la Russie qui était à ce moment-là à demi-morte. Tout cela est-il oublié ou le public occidental est-il de nouveau totalement « inconscient » de ce qui s’est passé pendant ces jours sombres ?

L’Occident a continué à cracher sur le pays appauvri et blessé, il a refusé d’honorer les accords et les traités internationaux. Il n’a offert aucune aide. Les multinationales se sont déchaînées et ont commencé à « privatiser » les entreprises publiques russes, en volant fondamentalement ce qui avait été construit par la sueur et le sang des ouvriers soviétiques, pendant de longues décennies.

Interférence ? Permettez-moi de le répéter : c’était une intervention directe, une invasion, la capture des ressources, un vol éhonté ! Je veux lire et écrire à ce propos, mais on n’en entend pas beaucoup parler, n’est-ce pas ?

On nous dit maintenant que la Russie est paranoïaque, que son président est paranoïaque ! L’Occident ment sans sourciller en prétendant qu’il n’a pas essayé d’assassiner la Russie.

Ces années-là… Ces années pro-occidentales où la Russie est devenue un semi-État client de l’Occident, ou plutôt une semi-colonie ! Aucune pitié, aucune compassion ne venait de l’étranger. Beaucoup de ces idiots – des intellectuels de cuisine de Moscou et des provinces – se sont subitement réveillés, mais c’était trop tard. Beaucoup d’entre eux n’avaient subitement rien à manger. Ils ont obtenu ce qu’on leur a dit de demander : « leur liberté et leur démocratie » occidentales et le capitalisme de style occidental. Ou en résumé : l’effondrement total.

Je me rappelle bien comment c’était « alors ». J’ai commencé à retourner en Russie, horrifié, travaillant à Moscou, Tomsk, Novossibirsk, Leningrad. Les universitaires de la ville scientifique d’Akadem Gorodok à l’extérieur de Novossibirsk vendaient leurs bibliothèques dans le froid glacial, dans les sombres passages souterrains du métro de Novossibirsk… Les ruées sur les banques… Les vieilles personnes retraitées mourant de faim et de froid derrière de lourdes portes de béton… Les salaires non versés et les mineurs, les enseignants affamés…

La Russie sous l’étreinte mortelle de l’Occident, pour la première et, espérons-le, pour la dernière fois !

La Russie dont l’espérance de vie a subitement chuté aux niveaux de l’Afrique sub-saharienne. La Russie humiliée, sauvage, dans une douleur terrible.

 

***

 

Mais ce cauchemar n’a pas duré longtemps.

Et ce qui s’est passé – ces brèves mais terribles années sous Gorbatchev et Eltsine, mais par dessus tout sous le diktat occidental – ne seront jamais oubliées, ni pardonnées.

Les Russes savent parfaitement ce qu’ils ne veulent plus !

La Russie s’est de nouveau levée. Immense, indignée et déterminée à vivre sa propre vie, à suivre sa propre voie. D’une nation appauvrie, humiliée et dévalisée, soumise à l’Occident, le pays a évolué et, en quelques années, la Russie libre et indépendante a rejoint une fois de plus les rangs des pays les plus développés et les plus puissants de la planète.

Et comme avant Gorbatchev, la Russie est de nouveau en mesure d’aider les nations qui subissent les attaques injustes et violentes de l’Empire occidental.

L’homme qui est à la tête de cette renaissance, le président Vladimir Poutine, est dur, mais la Russie est soumise à de grandes menaces et le monde aussi – ce n’est pas le moment de faiblir.

Le président Poutine n’est pas parfait (qui l’est vraiment ?), mais il est un vrai patriote et, j’ose le dire, un internationaliste.

Maintenant, l’Occident, une fois de plus, hait à la fois la Russie et son dirigeant. Ce n’est pas étonnant ; la Russie invaincue, forte et libre est le pire ennemi imaginable de Washington et de ses lieutenants.

C’est ainsi que l’Occident le ressent, pas la Russie. Malgré tout ce qu’on lui a fait, malgré les dizaines de vies perdues et ruinées, la Russie a toujours été prête au compromis, et même à pardonner sinon à oublier.

 

***

 

Il y a quelque chose de profondément pathologique dans le psychisme de l’Occident. Il ne peut accepter autre chose qu’une soumission totale et sans condition. Il faut qu’il contrôle, qu’il soit responsable et aux commandes ; il doit se sentir exceptionnel. Même lorsqu’il assassine et ruine la planète entière, il insiste pour se sentir supérieur au reste du monde.

Cette foi dans son exceptionnalisme est la vraie religion occidentale, beaucoup plus que le christianisme même, qui n’y a pas joué un rôle vraiment important depuis des décennies. L’exceptionnalisme est fanatique, il est fondamentaliste et incontestable.

Il insiste également sur le fait que son récit est le seul disponible dans le monde. Que l’Occident est considéré comme un guide moral, un phare du progrès et le seul juge et gourou compétent.

Les mensonges s’empilent sur les mensonges. Comme dans toutes les religions, plus la pseudo-réalité est absurde, plus les méthodes utilisées pour la défendre sont brutales et extrêmes. Plus les fabrications sont risibles, plus les techniques utilisées pour supprimer la vérité sont puissantes.

Aujourd’hui, des centaines de milliers d’« universitaires », d’enseignants, de journalistes, d’artistes, de psychologues et d’autres professionnels grassement payés, dans toutes les parties du monde, sont employés par l’Empire. Dans deux buts seulement : glorifier le récit occidental et discréditer tout ce qui y fait obstacle, qui ose le contester.

La Russie est l’adversaire le plus haï de l’Occident, avec la Chine, ce proche allié la suivant de près.

La guerre de propagande déclenchée par l’Occident est si folle, si intense, que même certains citoyens européens et nord-américains commencent à remettre en question les histoires provenant de Washington, de Londres et d’ailleurs.

Où que l’on se tourne, il y a un énorme mélange de mensonges, de demi-mensonges, de demi-vérités ; un marais complexe et impénétrable de théories du complot. La Russie est attaquée pour s’être ingérée dans les affaires intérieures américaines, pour défendre la Syrie, pour soutenir des nations sans défense et victimes d’intimidations, pour avoir ses propres médias puissants, pour doper ses athlètes, pour être toujours communiste, pour ne plus être socialiste. Bref, pour tout ce qui est imaginable et inimaginable.

La critique du pays est si exhaustive et si grotesque qu’on commence à se poser des questions très légitimes : « Et le passé ? Qu’en est-il du récit occidental sur le passé soviétique, en particulier la période post-révolutionnaire et la période entre les deux guerres mondiales ?

Plus j’analyse cette propagande occidentale contemporaine antirusse et antichinoise, plus je suis déterminé à étudier et à écrire sur le récit occidental de l’histoire soviétique. Je projette vraiment d’enquêter sur ces questions à l’avenir, avec mes amis, des historiens russes et ukrainiens.

 

***

 

Aux yeux de l’Occident, les Russes sont des « traîtres ».

Au lieu de se joindre aux pilleurs, ils ont été aux côtés des « damnés de la terre », dans le passé comme aujourd’hui. Ils ont refusé de ventre leur Patrie et de réduire leur propre peuple en esclavage. Leur gouvernement fait tout ce qu’il peut pour rendre la Russie autosuffisante, pleinement indépendante, prospère, fière et libre.

Rappelez-vous que « liberté », « démocratie » et beaucoup d’autres termes ont des significations totalement différentes dans des parties distinctes du monde. Ce qui se passe en Occident ne pourrait jamais être qualifié de « liberté » en Russie ou en Chine, et vice versa.

Les sociétés frustrées, en train de s’écrouler, atomisées et égoïstes d’Europe et d’Amérique du Nord n’inspirent même plus leurs propres peuples. Ils sont des millions chaque année à fuir en Asie, en Amérique latine et même en Afrique. Pour échapper à la vacuité, au vide de sens et à la froideur émotionnelle. Mais ce n’est pas l’affaire de la Russie ou de la Chine de leur dire comment vivre ou ne pas vivre !

En attendant, les grandes cultures comme la Russie et la Chine n’ont pas besoin et ne veulent pas que les Occidentaux leur disent ce qu’est la liberté et ce qu’est la démocratie.

Elles n’attaquent pas l’Occident et attendent la même chose en retour.

C’est vraiment embarrassant que les pays responsables de centaines de génocides, de l’assassinat de centaines de millions de personnes sur tous les continents osent faire la leçon aux autres.
De nombreuses victimes ont trop peur de parler.

Pas la Russie.

Elle est posée, courtoise, mais totalement déterminée à se défendre si nécessaire ; elle-même et beaucoup d’autres humains vivant sur cette planète superbe mais aux cicatrices profondes.

La culture russe est immense : de la poésie et de la littérature à la musique, au ballet à la philosophie…

Les cœurs russes sont doux, ils fondent facilement lorsqu’on les aborde avec amour et gentillesse. Mais lorsque des millions de vies innocentes sont menacées, les cœurs et les muscles des Russes deviennent rapidement de pierre et d’acier. Dans de tels moment, où seule la victoire pourrait sauver le monde, les poings russes sont durs, et il en va de même pour l’armure russe.

Rien n’égale le courage russe dans l’Occident sadique mais lâche.

Irrévocablement, l’espoir et l’avenir se déplacent vers l’Est.

Et c’est pourquoi la Russie est désespérément haïe par l’Occident.

 

Andre Vltchek est un philosophe, romancier, réalisateur et journaliste d’investigation. Il a couvert des guerres et des conflits dans des douzaines de pays. Trois de ces derniers livres sont son hommage à « La Grand Révolution Socialiste d’Octobre », un roman révolutionnaire « Aurora » et le best-seller documentaire politique : « Exposer les mensonges de l’Empire ». Regardez ses autres livres ici. Regardez Rwanda Gambit, son documentaire révolutionnaire sur le Rwanda et la RD Congo. Après avoir vécu en Amérique latine, en Afrique et en Océanie, Vltchek réside actuellement en Asie de l’Est et au Moyen-Orient et continue de travailler autour du monde. Il peut être contacté via son site Web et son compte Twitter.

 

Traduit de l’anglais par Diane Gillard pour Investig’Action

Source : Journal-Neo

 

Les points de vue exprimés dans cet article sont strictement ceux de l’auteur et ils ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.

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