La guerre, la paix … et la neutralité ? Pourquoi pas

Aucune force politique ne semble, pour l’heure, être disposée à imaginer une neutralité qui serait en rupture avec la « tradition universaliste » de la France, dont il reste quelques traces malgré la disparition de son empire colonial. La France ne semble pas en mesure de s’accepter pour ce qu’elle est au sein des rapports de force mondiaux, une puissance « moyenne ». Les déclarations de volonté d’indépendance restent purement formelles, étant donné son enfermement dans l’Alliance Atlantique et dans une Europe des Affaires indifférentes au social et à une paix respectueuse des souverainetés nationales.

 

Les relations internationales sont le fruit des rapports de force et le droit qui, en principe, les régit, relève des interprétations incertaines des États et de leurs juristes.

 

La « doctrine » dominante dans chaque pays, c’est-à-dire celle des juristes et des politiciens liés à leur gouvernement, connaît des effets de mode, eux-mêmes déterminés par les jeux diplomatiques du moment.

 

Il y a quelques décennies, les professeurs de droit, par exemple, enseignaient doctement à leurs étudiants les normes régulant la « neutralité » (1). Ils décrivaient avec minutie le statut de l’État Neutre bénéficiant de certains droits tout en étant tenu à certaines obligations.

 

Avant guerre, c’était le cas de la Suisse, de la Belgique et du Luxembourg, c’est-à-dire de petits États au cœur de l’Europe, désireux d’échapper aux turbulences provoquées par les grands.

 

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est demeurée neutre la Suisse, devenue plus que jamais le pays receleur financier d’une partie de la fortune mondiale (Voir Jean Ziegler. La Suisse lave plus blanc). L’Autriche (devenue neutre en 1955) a abandonné ensuite sa neutralité au cœur du conflit Est-Ouest pour s’intégrer au monde occidental (U.E, OTAN, etc.) (2).

 

La guerre inquiète moins les nouvelles générations que celles qui l’ont vécue et l’Occident espère encore, avec la fin de l’URSS, malgré la renaissance de la Russie et la montée en puissance de la Chine, bénéficier d’une société unipolaire.

 

Pourtant, ce ne sont pas les guerres qui manquent ! Mais il est vrai qu’elles massacrent surtout les populations du Sud et à l’exception des opérations de démantèlement de la Yougoslavie, initiées par l’Allemagne, le Vatican et les alliés de l’OTAN, et du déchirement de l’Ukraine pour l’éloigner de la Russie, les victimes « blanches » ont été rares ces derniers temps !

 

Pourtant, la relance étasunienne de la production d’armes nucléaires tactiques visant à rendre un conflit nucléaire « possible », menace les équilibres fragiles, comme si une nouvelle « guerre froide » avec la Russie et un nouveau « containement » s’imposaient pour le seul profit du complexe militaro-industriel américain et la survie d’un hégémonisme menacée !

 

La question de la neutralité n’est donc pas sans intérêt. Un État « neutre » est un moyen, parmi d’autres, pour aider au maintien de la paix et pour favoriser le développement sans liquidation de la souveraineté. L’État neutre crée un espace de non-belligérance, car il s’interdit de participer à un conflit armé ou à accorder des facilités à l’un des belligérants au détriment d’un autre. Il lui est interdit aussi de fournir des armes aux belligérants ou de leur procurer une aide financière. Ce qui est évidemment un grand préjudice pour les marchands d’armes, sources de profit maximal pour quelques firmes françaises et une perte d’influence pour des pourvoyeurs de fonds comme le Qatar et l’Arabie Saoudit en faveur des Islamistes dans l’ensemble du monde arabe. L’État neutre ne peut accueillir sur son sol des base militaires étrangères, ce qui est dommageable aux États-Unis qui les ont multipliées sur tous les continents, à des dizaines de milliers de kilomètres de Washington !

 

Ces obligations ne sont pas sans avoir quelques ressemblances avec le « non-alignement » de nombreux États du Sud durant les années 1970, avant qu’ils ne s’enlisent dans la corruption et un pro-occidentalisme sans résultat positif pour eux. Elles ont pour contre-partie le respect de leur souveraineté, de leur territoire national, y compris maritime. Quant au commerce international, il reste libre pour tous les échanges civils. L’État neutre ne peut plus faire l’objet d’une intégration dans un bloc hostile à d’autres : c’était le cas de l’Autriche, avant qu’elle ne se réinsère dans l’Union Européenne et l’OTAN.

 

L’État neutre ne peut plus, à la différence des autres, avoir un verbe pacifiste et ne pas l’être effectivement. Comme tous les autres États, il est attaché au respect de la légalité internationale et de la Charte des Nations Unies garantissant l’égale souveraineté des États et la non-ingérence dans les affaires intérieures, parce que ses principes sont inclus dans son propre statut.

 

Si les déclarations officielles de tous les États aujourd’hui sont favorables au maintien de la paix et à l’indépendance nationale, le temps est celui de la violence armée, plus de 25 ans après la fin de la « guerre froide » !

On tue allègrement dans de nombreuses régions du monde, souvent au nom des Droits de l’Homme, ou pour protéger la « Civilisation », « sauver » les civils, pour établir « la démocratie », ou plus traditionnellement au nom de Dieu, le Vrai, bien entendu ! S’il n’y a pas de conflit frontal entre grandes puissances, c’est au nom d’une « comptabilité » qui fait apparaître un coût trop élevé pour chacune d’entre elles (3).

 

Pour le reste du monde, la violence est une pratique banalisée par les grandes puissances pour favoriser leurs intérêts économiques et stratégiques : on sait à l’avance que les petits peuples ne peuvent l’emporter et il est admis que la mort des pauvres a infiniment moins d’importance que celle des riches…

En cas de demi-victoire, c’est-à-dire lorsqu’une Puissance est dans l’incapacité de maîtriser la paix après la cessation d’hostilités « victorieuses », comme en Libye pour la France et l’OTAN, le chaos durant de longues années est lui-même d’une certaine rentabilité : le pétrole, par exemple, acheté aux milices par les grandes compagnies multinationales est au-dessous du prix du marché (4).

 

Il convient de noter que le degré de démocratie n’a pas d’effet modérateur dans les relations que les « démocraties » hautement auto-proclamées entretiennent avec ce qu’elles estiment être les « non-démocraties ». Au contraire. Elles s’estiment en effet porteuses d’une mission « civilisatrice » fondée sur des « valeurs supérieures » leur permettant de s’octroyer un « droit à la guerre », « juste » évidemment !

Elles enrobent leur agressivité, rentable pour quelques uns de leurs intérêts, de théories juridiques appropriées, comme par exemple, l’ingérence « humanitaire », la « responsabilité de protéger » ou la légitime défense « préventive » (5).

 

Dès qu’une grande puissance souffre d’un dommage collatéral, réplique brutale à son impérialisme, elle bénéficie d’une forte et large compassion : « Nous sommes tous Américains ! » a osé titrer le journal Le Monde aux lendemains de l’attentat du 11 septembre ! Mais il faut reconnaître qu’il arrive, parfois, que les illuminations de la Tour Eiffel soient coupées un soir, lorsqu’un massacre dépasse « la mesure » dans un pays du Sud …

 

Par ailleurs, on peut noter que selon les grandes puissances (plus Israël), l’arme nucléaire serait un facteur de paix ; par contre, elle serait une menace de guerre si un petit État l’acquiert. L’oligopole nucléaire existant serait dissuasif, en raison du caractère « civilisé » et « raisonnable » des puissants détenteurs de l’arme atomique (du style Trump ou Natanyaou). Au contraire, leur possession par des « Etats-voyous » dont les dirigeants sont « fantasques », « fanatiques » ou carrément « fous », serait dangereuses pour la paix (6).

 

Quant à l’ONU, chargée du maintien de la paix, elle est objet soit de mépris soit d’indifférence et privée des moyens financiers qui lui sont nécessaires pour jouer son rôle (pour la première fois dans l’Histoire, les fonctionnaires des Nations Unies ont fait grève en mars 2018!).

 

En vertu de toutes ces considérations, il n’est pas absurde de s’interroger sur la validité de la neutralité. L’imaginaire politique des forces critiques au sein des grandes puissances, ou celui des petits États en position d’extrême faiblesse dans la société internationale pourrait conduire à rechercher des modalités politiques qui, sans garantir le maintien de la paix et de l’indépendance, pourraient y contribuer. Mais cet imaginaire – et le courage politique – ne semblent pas être au rendez-vous (7), comme si la renaissance et le renouveau progressiste étaient encore étouffés par le climat de décadence et d’agressivité dominant ; comme si, on ne concevait pas, sauf en Suisse, la possibilité d’un budget militaire limité en raison d’une « menace » d’on ne sait qui, ou parce que les plus puissants ne conçoivent pas de renoncer à la force contre ceux qui osent porter atteinte à leurs intérêts !

 

Il paraît rationnel d’offrir aux États tiers des espaces neutres au cœur de zones de haute tension susceptibles de provoquer des affrontements armés. La Corée, par exemple, était neutre avant 1904, lorsque les Japonais l’ont occupé puis annexé (en 1910) jusqu’en 1945. Ne pourrait-elle pas amorcer dans un cadre analogue un processus de réunification dans le cadre d’une Confédération du Sud et du Nord, sans ingérence des États-Unis, de la Chine ou du Japon ?

 

L’idée d’une Ukraine neutre, actuellement déchirée entre l’Union Européenne, les États-Unis et la Russie, ne favoriserait-elle pas la création d’un espace privilégié, nécessairement spécifique, dans un pays « travaillé » par de multiples contradictions, tout en servant de relais pacifique entre l’Europe occidentale et la Russie ?

 

Une Géorgie neutre, au cœur d’une région où sévissent des confrontations multiples, réduisant les risques de conflits avec les pays voisins, diminuerait la tension avec la Russie régnant depuis 2006, notamment à propos de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, reconnues par la Russie (en réplique à la reconnaissance du Kosovo par les États-Unis et les pays de l’Est). La neutralité géorgienne ne créerait-elle pas des conditions favorables à la route des pipelines acheminant le pétrole et le gaz d’Asie Centrale à la Méditerranée, alors que le contentieux avec la Russie fait que les autres options sont le passage par le seul territoire russe ? Les difficultés entre les autorités géorgiennes, inquiètes d’un éventuel éclatement du pays, et les minorités à la périphérie de la Géorgie, ne seraient-elles pas apaisées par une prise de distance par la Géorgie à l’égard des conflits russo-occidentaux ?

 

Dans chaque région du monde, pourraient être ainsi fondés, soit à l’initiative d’un État volontaire, soit sur proposition d’États intéressés offrant leur garantie, des espaces neutres, des pôles de paix, de négociation et de réconciliation et éventuellement des zones d’expérimentations socio-économiques inédites.

 

Certes, la neutralité de la Belgique a été violée en 1914, récupérée en 1937 et à nouveau violée par les nazis. Elle avait cependant été établie en 1831, pour ne pas être utilisée en vue d’une agression contre un autre État, soit durant presque un siècle ! Il en a été de même avec le Luxembourg neutralisé par les puissances européennes et maintenu entre les deux guerres mondiales.

 

La Suède, la Finlande, après en avoir largement profité, y ont, pour une part, renoncé. Ce qui n’est pas le cas de la Suisse qui ne s’en porte pas plus mal, y compris en restant hors de l’Union Européenne.

 

L’Autriche, au cœur du conflit Est-Ouest, s’était déclarée neutre (19 juillet 1955) et « décidée à maintenir et à défendre sa neutralité par tous les moyens ». Elle a pu ainsi jouer un rôle positif pour la paix : par exemple, en accueillant la rencontre Kennedy-Khrouchtchev en 1961 et favorisé la coexistence pacifique. Elle a fini cependant par être entraînée dans l’Union Européenne et l’OTAN : elle ne s’en porte pas mieux !

 

L’adhésion d’une Puissance à ce statut de neutralité serait évidemment une véritable révolution dans l’ordre international. La France, par exemple, serait en mesure de jouer un rôle progressiste, comme au Siècle des Lumières, au lieu de jouer au matamore sans en avoir les moyens (8) et d’être satellisée par les Américains dont Einstein disait qu’ils « étaient passés directement de la barbarie à la décadence, sans jamais avoir connu la civilisation » !

 

Le prestige français décline au fur et à mesure des interventions de son armée dans le monde, particulièrement au sein des pays arabes (par exemple, la Libye, la Tunisie ou la Syrie) et en Afrique subsaharienne. La politique étrangère, celle des militaires et notamment des forces spéciales tendent à gommer l’influence de la culture française qui, il y a encore quelques décennies, avait une exceptionnelle réputation.

 

Paris pourrait devenir un centre privilégié de négociations pour les contentieux internationaux, le siège de nouvelles organisations aux côtés de l’UNESCO, comme celles encore à créer sur l’Environnement et le Climat, plus nécessaire à la planète que le supermarché mondial du luxe que les Français sont entrain d’édifier.

 

Les instances françaises pourraient devenir des centres d’initiative et de propositions dans tous les domaines de l’innovation sociale, économique, scientifique, culturelle et environnementale. La France peut avoir une autre ambition que celle de devenir un Club Méditerranée géant et un parc immobilier pour les fortunes du monde entier.

 

Bien évidemment, rien de semblable n’est en gestation, même si le « Nouveau Monde » macronien en marche a des prétentions à la « grandeur » (on peut se demander laquelle?) et à la refonte de toutes les structures (pour quelles contre-réformes?).

 

Aucune force politique ne semble, pour l’heure, être disposée à imaginer une neutralité qui serait en rupture avec la « tradition universaliste » de la France, dont il reste quelques traces malgré la disparition de son empire colonial. La France ne semble pas en mesure de s’accepter pour ce qu’elle est au sein des rapports de force mondiaux, une puissance « moyenne ». Les déclarations de volonté d’indépendance restent purement formelles, étant donné son enfermement dans l’Alliance Atlantique et dans une Europe des Affaires indifférentes au social et à une paix respectueuse des souverainetés nationales. Son inertie face, par exemple, à la question palestinienne, à la fascisation de la Turquie (au détriment du peuple kurde notamment), de la Pologne et de la Hongrie, son alignement sur les États-Unis de Trump, par exemple, à propos de la Russie ou de la Corée, la poursuite de ses interventions en Afrique subsaharienne où elle soutient ses « clients », quel que soit l’état des peuple, révèlent que le discours sur les droits de l’homme et la démocratie n’est pas autre chose qu’un bavardage visant à séduire l’opinion.

 

Le macronisme, dans tous les domaines, n’est que le digne héritier du droitisme sarkozien et de la social-démocratie « hollandaise », en pire !

 

Il ne suffit pas d’enseigner la Marseillaise aux écoliers pour être Républicain, de glorifier l’Armée pour qu’elle soit l’héritière de Valmy, de parler des libertés pour être champion effectif des droits de l’homme, de refouler les réfugiés pour être « patriote » !

 

Pourquoi n’y aurait-il pas un « French Dream », grâce auquel chaque citoyen français deviendrait « centre d’initiatives », participant avec les instances électives et représentatives (issues d’un mode de scrutin démocratique) à toutes les décisions, y compris dans le domaine de la politique étrangère ?

 

Une neutralité « positive », « active », non pas fondée comme la Suisse sur le recel de capitaux de toutes origines , mais sur un « non-alignement » renouvelé, en appui des puissances émergentes. Ne serait-elle pas à envisager, si du moins le monde des affaires et ses commis perdaient la maîtrise des décisions et si l’utopie était au pouvoir ?

 

En tout état de cause, la paix y gagnerait !

 

Notes : 

  1. Voir, par exemple, Le Fur. Précis de droit international public. Dalloz. 1931, p. 531 et s. ou L. Cavaré. Le droit international public positif, t. 2. Pédone. 1962, p. 562 et s.
  2. Dans la plupart des traités et manuels de droit international, à partir des années 1970-1980, plus une seule ligne n’est consacrée à la neutralité. Voir, par exemple, C. Santulli. Introduction au droit international. Pédone. 2013. Le sujet n’est plus « à la mode », particulièrement depuis l’effondrement de l’URSS. L’évolution de l’Autriche est particulièrement significative.
  3. Certains avancent l’idée que la paix s’explique par l’hégémonie d’une grande puissance s’imposant aux autres États. Autrement dit, que l’Empire est facteur de paix et la souveraineté de chaque peuple, un danger. Le monde unipolaire dominé par les États-Unis serait donc un idéal à protéger contre tous ceux n’acceptant pas cette asymétrie (par exemple, le petite Corée du Nord). Le droit international doit donc être liquidé, ce qui est en voie de se faire (Voir en ce sens, D. Batistella. Paix et guerres au XXI° siècle. Ed. Sciences Humaines. 2011, qui ne fait évidemment aucune allusion à la neutralité ou au non-alignement, pour lui « archaïques »).

  4. Les agresseurs de la Libye en 2011 (le conflit armé a duré 8 mois) n’ont pas comptabilisé le nombre de victimes. La comparaison avec la Syrie est frappante : un soi-disant « Observatoire des Droits de l’Homme », basé à Londres, hostile au gouvernement de Damas, n’a pas cessé d’additionner toutes les victimes du conflit, sans révéler ses sources, afin de discréditer le régime syrien et « son allié russe ».

    Il en est de même pour le conflit israélo-palestinien qui depuis environ 70 ans est à l’origine de nombreuses victimes palestiniennes, infiniment plus nombreuses qu’israéliennes.

    De nombreux conflit dans le Sud provoquent par ailleurs un nombre inconnu de morts vis-à-vis desquels les Puissances sont totalement indifférentes (par exemple, en Centre Afrique ou en République Démocratique du Congo !).

    Le SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute) considère, évidemment, qu’il n’y a « conflit majeur » que lorsqu’il y a 1.000 morts sur 12 mois. Quid des quelques centaines de morts par an sur 10 ou 15 ans ?

  5. Aucun des pays occidentaux ne manque de « juristes de cour » qui se chargent, en échange souvent de la notoriété qu’on leur offre, d’inventer ces théories au service de leur gouvernement. Le phénomène n’est pas nouveau. On se souvient que les grandes puissances maritimes des siècles passés glorifiaient les juristes qui défendaient « la liberté des mers », comme par hasard !

  6. L’Occident « oublie » que les puissances nucléaires s’étaient engagées elles-mêmes dans le Traité de Non Prolifération à renoncer à l’arme nucléaire…. dans l’intérêt de la paix ! La France n’a rejoint le TNP qu’en 1992, seulement après avoir mis au point sa propre bombe nucléaire, y compris en provoquant des dommages aux environs des sites d’expérimentation. Elle a aussi fourni une assistance technologique à Israël, via Alsthom.

  7. Cet « imaginaire », détruit par la colonisation en Afrique, comme l’écrit Aminata Traoré (Le viol de l’imaginaire) est dénoncé en Occident au nom du « réalisme » et du « pragmatisme ». Seraient « utopiques », selon les « bons » gestionnaires de l’ordre occidental, les mesures à prendre contre l’évasion fiscale, la taxation des transactions financières internationales, les mesures concrètes contre le réchauffement climatique (dès lors qu’elles risquent de diminuer la rentabilité des firmes et de diminuer le taux de croissance) !

    Tout est donc entrepris dans le cadre du capitalisme pour tuer tout imaginaire social, économique, politique et autres.

  8. On « appréciera » le discours du Président Macron devant la « presse présidentielle », menaçant à nouveau Damas, en février et en avril 2018, tout en accueillant à Paris le responsable saoudien des massacres au Yémen.

 

Source : Investig’Action

 

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