Google est ton ami… Ou pas, en fait

Tous les éditeurs de médias alternatifs pourraient vous le dire, Google pratique une censure féroce, sous couvert de lutter contre les « fake news ».  Ce n’est même plus un secret de polichinelle, chacun peut bien le voir.  Voici presque trois ans, un ami qui se trouve être aussi un éditeur de presse m’avait demandé si je serais prêt à écrire un bouquin sur le sujet.  Après avoir examiné la question de plus près, je m’étais aperçu qu’on manquait cruellement d’éléments de preuve pour fonder un dossier, et que du coup, ç’aurait été purement spéculatif, et je n’aime pas brasser de l’air.

Mais aujourd’hui, on a les preuves

La première question que vous devriez vous poser, c’est de savoir pourquoi la presse mainstream n’en a pas parlé, et pourquoi ce qui est une révélation explosive est passée inaperçue de ce coté-ci de l’Atlantique ?  J’y vois personnellement deux raisons :

  • Le dossier parle de manipulation et de censure exercée par Google, mais qui sert d’agrégateur des sources principales d’information à destination des agences de presse et des rédactions du monde entier ?  Google, qui a pratiqué une politique de l’édredon digne de l’époque soviétique.
  • Dans le cadre de « partenariats » dans la lutte contre les fake news, Google procure aux grands médias nationaux des revenus non négligeables, là où leur revenus propres sont en constante régression.  Ils sont sous assistance vitale à coups de subventions publiques et d’injection de capitaux par les millionnaires qui les possèdent.

Ne vous y trompez pas, l’affaire est hautement explosive et elle a suscité un scandale monumental aux États-Unis, au point de donner lieu à plusieurs auditions aussi bien devant le Sénat que devant le Congrès.   Étrange qu’en Europe, personne ou presque1 n’en ait parlé ?  Et ceux qui ont évoqué la convocation du CEO de Google devant le Congrès ont soigneusement évité d’évoquer ce qui avait motivé ces enquêtes parlementaires.    Les médias nous présentent l’affaire comme s’il avait été bien clair pour tout le monde que « non non, Google ne favorise pas le camp démocrate au détriment du camp républicain ».

Tissu de mensonges

Aujourd’hui on le sait, Sundar Pichai, CEO de Google a menti dans sa déclaration sous serment, et il y a au moins deux anciens ingénieurs en développement de chez Google qui l’affirment, preuves à la clé.  Mais personne n’a mentionné ce fait dans les médias de ce côté-ci de l’Atlantique !

Pendant deux ans on vous a abreuvés d’une histoire à dormir debout concernant l’ingérence « russe » dans le processus électoral américain, dossier qui s’est révélé totalement bidon, mais on ne parle pas des actions répétées de Google visant à influencer ce même processus électoral.  Apparemment, il y aurait des « gentilles » ingérences, donc foncièrement « bonnes » et puis les autres, forcément criminelles, même s’il s’avère qu’elles n’ont jamais existé.

Connaissez-vous Zachary Vorhies ?

Zachary Vorhies

Si les médias et Google ont bien fait leur boulot, aucune chance que vous ayez jamais entendu parler de lui.  C’est un Ingénieur développeur senior qui a bossé durant huit années chez Google, jusqu’à très récemment.   En juin dernier, il avait accordé une interview au journaliste vedette de la fondation Projet Veritas, Une ONG de journalisme d’investigation fondée par James O’Keefe et proche des idées républicaines.  Dans cet entretien à visage dissimulé, il accusait Google de biaiser volontairement les résultats renvoyés par les applications et de promouvoir l’agenda démocrate tout en rétrogradant les résultats présentant les républicains sous un jour favorable.

Nous le verrons, c’est bien plus grave que cela en fait : non seulement ils manipulent les résultats de recherche en prenant fait et cause pour le parti démocrate, mais leur ambition n’est rien moins que de sculpter l’information pour faire ressortir leur propre version de ce qu’on devrait regarder comme une représentation objective de la réalité.  J’en donnerai un exemple concret un peu plus loin, et je vous garantis qu’on nage en plein univers orwéllien, peuplé par des « social justice warriors » qui se prendraient plus ou moins pour Dieu le père.

Et ne vous laissez pas abuser par les inévitables tentatives de discréditer le lanceur d’alerte qui ne manqueront pas d’être reprises en coeur par les médias à la botte.  Peu m’importent les opinions de l’intéressé, son discours est cohérent, les faits semblent bien lui donner raison, et si les documents qu’il a publiés sont vrais (même Google ne prétend pas qu’ils seraient faux), on a du mouron à se faire, et il est grand temps de siffler la fin de la récréation.

Mais revenons à nos moutons : peu après la publication de cette première interview, Zach Vorhies n’était retourné au boulot que pour s’entendre dire qu’il était viré, ils l’avaient identifié comme étant le lanceur d’alerte masqué.  Toutefois, l’affaire ne s’arrête pas là.  Dès le lendemain, un cadre de Google téléphonera à la police pour leur demander de procéder à un « mental wellness check » : en gros, ils ont dit aux flics qu’ils pensaient qu’un de leurs employés était devenu amok et qu’ils craignaient pour sa sécurité… ou celles des autres.  La police, prenant ceci très au sérieux (trop ?), n’y est pas allée par quatre chemins, et l’affaire se termine par une drôle d’arrestation administrative filmée, semble-t-il, par les flics eux-mêmes.  Appelons ceci une tentative d’intimidation, si vous voulez, et maintenant imaginez une seconde comment cela se serait terminé si Vorhies avait tout simplement tenté de s’enfuir ou s’était rebellé ?  On en a vu mourir des mains des flics pour beaucoup moins que ça.

Notez que tout ceci se retrouve dans les deux vidéos d’interview dont les liens sont données ci-dessous :

Craignant désormais pour sa peau, Zach Vorhies a fait le choix de publier 300 mégas de documents qu’il avait glânés sur l’intranet de Google, prouvant ses assertions.  Dès lors, pensait-il, il n’y aurait plus grand intérêt à le « suicider ».

Pour télécharger l’ensemble des documents (fichier zip), cliquez sur ce lien, puis dans la fenêtre qui s’ouvrira, choisissez l’option « Can’t use the app », qui vous donnera accès au fichier sans avoir à passer par une application propriétaire.

Ce que contient le dossier

Tout d’abord, la preuve formelle que Sundai Pichar est un menteur.  L’un des fichiers archivés contient une liste noire de tous les sites qui ne peuvent en aucun cas apparaître dans les « top stories » de Google Now lorsqu’on le consulte à partir d’un téléphone Android.  Et devinez un peu de quel bord sont les sites d’information qui s’y trouvent ?

Dans une autre liste, intitulée Youtube Controversial Twiddler Query Blacklist, on trouve toutes les requêtes qui sur Youtube doivent déclencher un « trigger » appelé Twinddler qui amènera les vidéos au top de ces requêtes à être évaluées par des membres du personnel, pour être ensuite soit déclassées soit supprimées.   On y retrouve des requêtes comme « port authority » ou « bnai brith », ou encore « planned parenthood ».    Pas de biais, on vous dit.

Jen Gennai, reine des tourtes

Au cours de l’enquête, les journalistes ont piégé Jen Gennai, qui se trouve diriger le service « Innovation Responsable » de Google, seulement quatre échelons en dessous de Sundai Pichar.  Au cours de ce dîner, filmé en caméra cachée, elle déclare2 :

Elizabeth Warren dit que nous devrions scinder Google — je l’aime beaucoup mais elle est dans l’erreur —  cela ne va rien améliorer, ça aggravera le problème, car maintenant toutes ces petites entreprises, qui n’ont pas d’aussi grandes ressources que nous seront en charge d’empêcher la prochaine situation Trump, une petite entreprise ne pourrait pas le faire.

Donc Google aurait pour mission d’empêcher l’élection d’un président républicain ?  Oh ben ça, c’est sûrement pas une tentative de manipulation du processus électoral, n’est-ce pas ?

Covfeve

Le 31 mai 2017, Donald Trump envoyait le un tweet se terminant par un terme énigmatique.

Despite the constant negative press covfeve

Sur lequel la presse se jeta immédiatement pour tourner l’intéressé en dérision, en dépit du fait que le porte-parole de Trump avait déclaré peu après que Trump et son entourage savaient parfaitement ce que covfefe voulait dire.  Rien n’y fît et les médias du monde entier s’en donnèrent à coeur joie pour nous dire comment le président Trump il est ridicule…  L’histoire s’arrête là ?  Pas vraiment !

Chez Google, ils apprennent que leur propre application Google translate traduisait (de manière erronée) Cov’fe’fe par « I will stand up »

Traduction du tweet de Trump Mafia : 

cov fe fe en arabe signifie « I will stand up », ce qui donne « en dépit d’une presse négative, je résisterai ».

Et c’est là que ça devient épique…  Sachant cela, que va faire Google ?  Il va s’arranger pour que le moteur de recherche ne renvoie plus ce résultat. Mieux, quand un utilisateur tapera le mot en question dans l’interface de Google Translate, il recevra ceci :

(¯_(ツ)_/¯)

C’est que qu’on appelle un oeuf de Pâques (Easter egg), et c’est supposé être drôle, mais tout ce que j’y vois, moi, c’est une manière d’attaquer Donald Trump.  Comment Google pourrait-il justifier que ceci a été fait de bonne foi ?

C’est très clairement évoqué dans le document intitulé ‘covfefe’ Translate Easter egg – Google Docs

Nous traduisons actuellement la requête « cov fe’fe » de l’arabe en anglais en « I will stand up ».  Ce qui a créé une certaine confusion cette semaine alors que les utilisateurs essayaient de traduire le tweet de Donald Trump de mercredi soir qui contenait le mot « covfefe ».  Puisque le mot n’a pas de véritable sens, nous voulons faire un oeuf de Pâques qui traduit « cov fe’fe » et « covfefe » en « (¯ _ (ツ) _ / ¯) » sur Google Translate.

Sculpter l’information

La vision de Google, qui fait un peu peur quand on y songe, c’est que le monde serait plein de biais (contre les femmes, les noirs, les LGBTQ…) et qu’il convient donc… de changer le monde !  Comment ?  En biaisant les résultats renvoyés par les applications d’intelligence artificielle (Machine Learning), pardi !

Prenons un exemple : nous savons qu’il y a nettement plus de chirurgiens hommes que de femmes, en fait, la proportion s’établit autour des 82% vs 18%.  Pour rétablir une justice (fairness) dans les résultats renvoyés par Google image, par exemple, on va donc pousser les photos contenant des chirurgiennes…

Un autre exemple : en toute logique, une recherche sur Google images avec la requête CEO devrait renvoyer nettement plus d’hommes que de femmes.  C’est normal, puisque c’est juste la réalité.  Mais pour Google, c’est une « injustice algorithmique » qui doit donc être « corrigée » pour que dans la foulée, la perception du public change et que finalement, le monde devienne conforme à l’image que Google en donne.   Pas belle, la vie ?

Programmer « les gens comme nous »

Google ne s’en cache même pas, du moins vis-à-vis de ses employés, le but est littéralement de programmer les gens.  Non, vous n’avez pas la berlue, je dis bien qu’ils prétendent reprogrammer l’humanité pour l’adapter à leur propre agenda.

  • Les données d’apprentissage sont collectées et classifiées
  • Les algorithmes sont programmés
  • Les médias sont filtrés, évalués, agrégés ou générés
  • Les gens (comme nous) sont programmés

Notez également au troisième point qu’on parle bien de filtrer, classer et générer les médias, nous y reviendrons.

Aux petits comiques qui viendraient essayer de prétendre qu’il ne s’agit pas d’une intentionméphitique mais d’une description de la réalité en ce sens que les gens seraient « programmés » par des « biais inconscients renforcés par les échantillons », je suggère de méditer celle-ci  (page 35) :

Je propose que nous(*) élaborions un apprentissage automatisé intentionnellement centré sur l’humain en intervenant pour qu’il soit juste (fairness)

(*) Nous = les humains.  Ce n’est pas quelque chose qu’une compagnie devrait faire dans son coin, mais nous sommes en bonne position pour commencer.

Là, c’est tout de suite bien clair, je pense ?  D’ailleurs Google a clairement indiqué, dans une note intitulée « COMS DOC ML FAIRNESS » et marquée en rouge par la mention « PRIVILEGED AND CONFIDENTIAL » que d’une façon générale, ce sujet ne pouvait pas être discuté en présence de la presse.  Dans un autre document, également marqué priviledged and confidential intitulé ML Fairness Communication Best Practices, on peut lire :

Traduction :

svp sollicitez pcounsel (service conseil, je suppose – ndt) pour l’évaluation de vos documents lorsque c’est approprié…  Marquez les documents comme étant « priviledged and confidential »… de telle manière que nous ne risquions pas de les transmettre accidentellement au camp adverse…  Lorsque vous pensez que votre document est prêt (final), faites le confirmer (approuver?) par pcounsel et le service des relations publiques en précisant l’audience cible et les canaux de communications qui seront utilisés pour une distribution plus large.

Ceci prouve clairement que Google avait une sainte trouille que ces documents finissent par se retrouver à circuler dans la nature, et plus particulièrement dans la presse qui ne serait pas aux mains des Démocrates.  C’est assez savoureux pour une Big Tech dont le patron, Eric Schmidt disait, il y a quelques années encore :

S’il y a quelque chose que vous ne voudriez pas que quiconque apprenne, peut-être que tout d’abord vous n’auriez pas dû le faire3 ?

On ne peut mieux dire, coco !

Google ne peut plus s’abriter derrière son statut de plateforme de recherche

Rappelez-vous que j’avais attiré votre attention sur le fait que désormais, Google agrège, filtre, et génère les médias.  Ils ne se contentent plus de recenser l’information, ils la rédigent, et dès lors, ils ne sont plus une plateforme neutre mais un acteur éditorial, et à ce titre, ils doivent être soumis au droit de la presse.

Google prétend être une plateforme qui renvoie une image objective de la réalité, mais en fait, ils la façonnent sur base de biais liés à leur agenda politique.  Et quand il s’agit de manipuler les résultats de recherche dans le seul but de barrer la route d’un candidat à l’élection présidentielle, c’est clairement une ingérence, et c’est tout aussi clairement un délit.

Dans ce document, intitulé Expanding Collaboration for News Quality, on peut voir clairement que le processus éditorial manuel visant à la conformité avec la ligne éditoriale est au coeur du traitement appliqué à toutes les nouvelles destinées à être publiées dans le corpus Google news.

Une plateforme neutre, c’est une simple base de données.  Vous y mettez des liens vers des pages web que vous avez indexées, et lorsque un internaute fera une recherche via l’interface, vous lui retournerez les résultats correspondant le plus fidèlement possible à sa recherche.

Dès lors que vous faites le choix éditorial d’écarter certains résultats au titre que le contenu n’est pas en accord avec votre propre agenda politique, vous cessez d’être neutre, et on se retrouve rapidement avec des médias qui sont, main dans la main avec Google, affiliés au sein d’une grosse machine qu’on appellera le Parti Démocrate, ou plus exactement, l’État profond américain.  Et ça ressemble comme deux gouttes d’eau à une tentative de coup d’État permanent en vue de confisquer la démocratie.

Ampleur de la censure

Il faut comprendre que ça dépasse largement le cadre de la lutte fratricide que se livrent les Démocrates et les Républicains.  Seront censurés tous les sites, je dis bien tous, dont le contenu s’écarterait, ne serait-ce qu’un tantinet du projet de société élaboré par ces social justice warrior, qui, contrairement à ce que le nom indique, n’ambitionnent absolument pas d’amener plus de justice sociale, mais au contraire de vous en ravir les derniers vestiges.

Cela inclura tous les sites qui s’opposent aux guerres d’agression néocoloniales, tous ceux qui seront contre l’avortement, les syndicats, les socialistes, les communistes, ceux qui ne bêleraient pas avec les autres moutons s’agissant du réchauffement climatique ou qui s’opposeront à l’ouverture des frontières…  Avec une prédilection non pas pour les extrêmes mais plutôt pour les plus crédibles d’entre-eux, parce que c’est d’eux que peut venir le plus grand danger pour l’establishment.

Et ça ne s’arrête pas aux États-Unis, croyez-le.  Partout en Europe aussi les sites de médias alternatifs sont visés, et systématiquement relégués au trente-sixième dessous dans le classement.  Youtube va jusqu’à supprimer artificiellement les compteurs de vues, afin de démolir la popularité des vidéos qu’ils estiment véhiculer des valeurs qui ne collent pas avec leur propre projet, quand ils ne ferment pas carrément les comptes sans autre explication.

Un simple coup d’œil à Google Trends vous permet pourtant de vous rendre compte de la manipulation :

Ou encore…

Essayons avec un sujet qui passionne littéralement l’Amérique :

Edit : 21h27, parce que celui-ci est intéressant

Conclusion

Il est grand temps que le Congrès américain fasse son travail et exige, comme l’avait suggéré Elisabeth Warren, de scinder le groupe Alphabet au titre de la loi antitrust.  Ce groupe est littéralement devenu un État dans l’État, entièrement acquis à la cause d’un seul parti, celui des élites kleptocrates de Washington qui se trouvent également être à la botte du complexe militaro-industriel.

Plus près de nous, il est plus que temps que les journalistes dignes de ce nom commencent à s’intéresser sérieusement à la question, et qu’ils fassent, eux-aussi, les corrélations entre la soi-disant lutte contre les fake news, la lutte contre le terrorisme… et le l’instauration sournoise d’un totalitarisme qui ne dit pas son nom.

C’est encore possible, mais pour combien de temps  ?

 

SOURCE: Le Vilain Petit Canard

 

Notes:

  1. De l’autre côté de la Manche, le Mail Online en a fait un article.
  2. Transcription d’une déclaration de Jen Gennai (Head of Responsible Innovation, Google) :

    Elizabeth Warren is saying that we should break up Google, and like, I love her but she is very misguided, like that will not make it better, it will make it worse, because now all these smaller companies, who don’t have the same ressources that we do will be charged with preventing the next Trump situation, It’s like a small company cannot do that.

  3. If you have something that you don’t want anyone to know, maybe you shouldn’t be doing it in the first place.

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