C’est la faute de Poutine, de la Russie ou des Russes: liste très incomplète d’accusations terribles

Alors que l’enquête sur le Russiagate a fait chou blanc, le site d’info alternative Greyzone a recensé toute une série d’accusations qui ont été portées au cours des deux dernières années contre Poutine, les Russes ou la Russie. Semer la discorde avec des sex-toys, instrumentaliser l’humour ou recruter des sénateurs comme agent double… Le Kremlin est accusé de tous les maux par des responsables politiques et des journalistes en vue dont la russophobie n’a d’égal que l’imagination. (IGA)


 

  • Forcer Donald Trump à engager Rex Tillerson (Laurence Tribe, professeur de droit à Harvard).

 

  • Forcer Donald Trump à renvoyer Rex Tillerson (Laurence Tribe, professeur de droit à Harvard, huit jours plus tard).

 

  • Forcer Donald Trump à accorder des concessions à la Corée du Nord (Rachel Maddow, présentatrice de MSNBC).

 

  • Intervention dans les élections législatives italiennes de 2018 (le milliardaire George Soros ; l’ancien président du Danemark ancien secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen ; et Michael Chertoff, ancien secrétaire US à la Sécurité intérieure).

 

  • Gagner les élections législatives italiennes de 2018 (Haaretz, The Hill).

 

  • Pirater l’élection présidentielle française de 2017 (Michael Rogers, directeur de la NSA, Politico, de nombreux autres médias).

 

  • Non mais vraiment, pirater l’élection présidentielle française de 2017 (Jamie Raskin, membre du Congrès US, après que le gouvernement français a nié toute implication de la Russie, affirmant que le piratage était «si simple ça aurait pu être pratiquement n’importe qui »).

 

 

  • Aider à la montée du parti AfD d’extrême droite aux élections allemandes de 2017 (Time).

 

  • Le shutdown du gouvernement US en 2019 (Haaretz).

 

  • Rendre le comité éditorial du New York Times critique à l’égard du président ukrainien Petro Porochenko (Petro Porochenko, président de l’Ukraine).

 

  • Instrumentaliser des accusations d’agression sexuelle pour attaquer les critiques du Kremlin (George Takei, critique du Kremlin accusé d’agression sexuelle).

 

  • Instrumentaliser l’information (Theresa May, Première ministre britannique).

 

  • Instrumentaliser la désinformation (NPR).

 

  • Instrumentaliser la crise des réfugiés syriens en Europe (Philip Breedlove, général US ; OTAN ; John McCain, sénateur américain).

 

  • Instrumentaliser l’humour (CNN, BBC).

 

  • Instrumentaliser « les mésaventures de l’Amérique noire » (Slate).

 

  • Utiliser le célèbre dessin animé Masha et Michka comme outil de propagande pour endoctriner les enfants britanniques (The Times of London).

 

  • « Promouvoir des sex-toys sur Instagram pour semer la discorde aux États-Unis » (Quartz).

 

  • Influencer le mouvement Standing Rock. (Buzzfeed).

 

 

  • Cibler l’ambassade US à Cuba avec « une sorte d’arme à micro-ondes tellement sophistiquée que les Américains n’en comprennent même pas le fonctionnement » (Ken Dilanian, journaliste de MSNBC) [L’arme à micro-ondes s’est avérée être des grillons. Des insectes donc].

 

  • “Infiltrer” le mouvement conservateur chrétien US pour l’enseignement à domicile. (Casey Michel, Think Progress).

 

  • Alimenter les « conflits raciaux » partout à travers les Etats-Unis avec des publicités sur Facebook (Julia Ioffe, The Atlantic).

 

  • Assassiner le journaliste russe auto-exilé Sergei Babchenko (gouvernement ukrainien) [Babchenko est apparu vivant le lendemain et a révélé qu’il avait simulé sa mort en coopération avec les services de sécurité ukrainiens].

 

  • Un truc que Jonathan Chait essayait d’expliquer avec un diagramme de Glenn Becksian au sujet d’ « une théorie plausible de collusion ahurissante» (Jonathan Chait, New York Magazine).

 

  • Armer les talibans (John Nicholson, commandant des forces US en Afghanistan ; Nick Patton Walsh, CNN) [La déclaration de Nicholson a été réfutée par un général US deux étoiles parlant sous serment. Le reportage de Patton Walsh a été complètement démoli par Task and Purpose].

 

  • Employer le sénateur US Rand Paul (John McCain, sénateur US).

 

 

 

  • Recruter Stephen F. Cohen, professeur émérite de Princeton / NYU, pour influencer la politique US (Bill Browder, PDG de Hermitage Capital) [Le tweet de Browder a été effacé après que des gens eurent fait remarquer qu’appeler de manière informelle le FBI à enquêter sur des citoyens US n’était pas une bonne idée].

 

  • Financer le média The Intercept (Howard Dean, ancien gouverneur du Vermont et chef de la DNC).

 

  • Propager des fausses informations sur les néo-nazis ukrainiens accusés de mener des pogroms contre des Roms (Howard Dean, ancien gouverneur du Vermont et chef de la DNC).

 

  • Alimenter la controverse sur les genoux à terre de la NFL pour « faire en sorte qu’un grand problème paraisse être un problème encore plus important » (James Lankford, sénateur US).

 

  • Alimenter la controverse sur les enfants immigrés détenus dans des cages par les services douaniers – « utiliser le débat actuel sur les séparations de familles et l’immigration pour semer la discorde entre les Américains » (James Lankford, sénateur US).

 

  • Orchestrer de l’envoi par courrier de bombes artisanales à destination de législateurs démocrates et de personnalités libérales (Chuck Todd, présentateur de MSNBC).

 

  • Pousser le journaliste du Guardian Luke Harding à écrire une histoire douteuse et peu détaillée pour donner l’impression que Harding est un journaliste peu fiable (« Alex Finley », ex-officier de la CIA écrivant sous un faux nom).

 

  • Recourir à des « stratagèmes de l’ère soviétique pour évoquer des peurs blanches racistes » (Terrell Starr, Washington Post).

 

  • Récolter «la rage américaine pour remodeler la politique US » (New York Times).

 

 

  • Utiliser le « débat sur les vaccins pour semer la discorde » (New York Times).

 

  • Semer la discorde lors des élections de 2018 (Dan Coats, directeur du renseignement national).

 

  • Cibler les Afro-Américains pour contenir le taux de participation aux élections de 2016 (New York Times).

 

  • Amplifier les « divisions existantes dans la société américaine » (USA Today).

 

  • Pirater « la mentalité du peuple américain » (Malcolm Nance, chroniqueur MSNBC et adulte vacciné).

 

  • Inciter les Américains à penser que Jésus déteste Hillary Clinton (New York Times).

 

  • Soutenir Bernie Sanders (New Knowledge, qui a ensuite été surpris en train de s’immiscer dans les élections au Sénat de 2017 en Alabama).

 

  • Inciter les Américains à voter pour Bernie Sanders, via des publicités sur Facebook présentant un dessin de Bernie Sanders musclé (New York Times).

 

  • Transformer Jill Stein en agent russe (Zac Petkanas, stratège démocrate, ancien directeur de campagne d’Hillary Clinton, responsable de la réaction rapide).

 

Poutine utilise-t-il son influence pour soutenir / s’opposer à [insérez ici ce que vous voulez] ? Tu as probablement raison ! Pour plus d’informations, veuillez contacter les petits soldats de la désinformation de Poutine :

  • Tout ce qui peut être saupoudré de termes dénués de sens, tel que « mesures actives », « idiot utile » et « kompromat », puis reformulé sous forme d’analyse d’experts – le portail Disinfo de l’Atlantic Council.
  • Des trucs que même l’Atlantic Council ne voudrait pas toucher – Louise Mensch
  • La théorie des jeux – Eric Garland.

 

Source originale: Greyzone

Traduit de l’anglais par Investig’Action

Source: Investig’Action

 

Retrouvez également sur notre boutique en ligne
Faut-il détester la Russie?

Les opinions exprimées dans les articles publiés sur le site d’Investig’Action n’engagent que le ou les auteurs. Les articles publiés par Investig’Action et dont la source indiquée est « Investig’Action » peuvent être reproduits en mentionnant la source avec un lien hypertexte renvoyant vers le site original. Attention toutefois, les photos ne portant pas la mention CC (creative commons) ne sont pas libres de droit.


Vous avez aimé cet article ?

L’info indépendante a un prix.
Aidez-nous à poursuivre le combat !

Pourquoi faire un don ?

Laisser un commentaire

Qui sommes-nous ?

Ceux qui exploitent les travailleurs et profitent des guerres financent également les grands médias. C’est pourquoi depuis 2004, Investig’Action est engagé dans la bataille de l’info pour un monde de paix et une répartition équitable des richesses.