Belle mobilisation pour Mustapha Awad à ManiFiesta

Une équipe motivée d’une vingtaine d’ami.e.s de Mustapha Awad a accueilli le weekend dernier les participants de ManiFiesta pour demander la solidarité pour Mustapha, détenu en Israël depuis le 19 juillet.

 

Des centaines de personnes ont signé la pétition, parmi lesquelles 11 organisations belges, 6 organisations internationales et de nombreuses personnalités, d’ici et d’ailleurs. Des dizaines et des dizaines de personnes ont accepté d’être photographié avec l’affiche.

 

 

Quand Raj’een danse pour Mustapha

 

Le groupe de danses palestiniennes traditionnelles Raj’een Dabkeh Group, dont Mustapha est cofondateur, s’est produit le samedi et, le dimanche, Rana et Basel ont répété l’opération. Leurs performances ont contribué fortement à la collecte d’argent.

 

1.029,05 euros, c’est le formidable résultat de la collecte et de la vente d’artisanat pour payer la défense juridique de Mustapha en Israël (dont le coût est de 15.000 €).
C’est aussi le résultat du soutien et de la générosité de centaines de sympathisants solidaires qui réclament la libération de Mustapha.

 

 

 

 

Mustapha est un travailleur,
le mouvement ouvrier le défend

 

La FGTB de Charleroi, solidaire avec Mustapha

 

 

 

Mustapha, métallo, travaille à Volvo Gand. Après les signatures récentes de la CSC Charleroi-Sambre & Meuse, du MOC Charleroi-Thuin, de la FGTB/ABVV nationale, de la FGTB wallonne, de Vie Féminine, de la JOC, les représentants de la Centrale Générale de la FGTB et de la FGTB Métal de Charleroi, ainsi que la LBC – NVK (l’équivalent de la CNE-GNC) ont également posé leur signature.

Plusieurs autres syndicalistes se sont fait prendre en photo pour réclamer la libération de Mustapha.

 

 

 

Et si Mustapha était détenu en Iran ?

 

Le cinéaste et écrivain Eyal Sivan pour la libération de Mustapha

 

 

 

 

Eyal Sivan, cinéaste et écrivain israélien, qui suit depuis la France ce qui se passe avec Mustapha, nous livre le commentaire suivant :

« Avec cette arrestation, les Israéliens « testent » jusqu’où ils peuvent aller avant que la Belgique n’intervienne. »

Mustapha, né dans un camp de réfugiés au Liban, est venu en Belgique en tant que réfugié et a obtenu la nationalité belge.

 

 

Il reçoit une assistance consulaire mais, comme le disait Alexis Deswaef, mandaté par la Ligue des Droits de l’Homme pour accompagner le Comité Free Mustapha, dans une interview à la RTBF : 

Anne Morelli, ancienne professeure de l’Université libre de Bruxelles et historienne belge, spécialisée dans l’histoire des religions et des minorités

« La moindre des choses, c’est que la Belgique obtienne de la part des autorités israéliennes des explications sur les motifs de cette arrestation, et de cette détention.

Et que des comptes soient rendus par rapport à ce qui nous revient comme conditions d’interrogatoire : plus d’une vingtaine d’heures d’auditions, privation de sommeil et de nourriture, mauvais traitements… Ce sont clairement des traitements inhumains équivalents à la torture, et il est absolument inacceptable que les autorités israéliennes agissent de la sorte avec un ressortissant belge.

C’est là que les autorités belges doivent faire tout le nécessaire pour mettre fin à ces violations des droits humains , et pour obtenir la libération de Mustapha Awad. »

 

 

 

Source : Comité Free Mustapha

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