« Ainsi parle Chavez »… ou les histoires du vendeur d’araignées

Les arañas ce sont les petits gâteaux, en forme d’araignées, préparés par sa grand-mère et que Chavez vendait à la criée dans les rues de Sabaneta, sa ville natale. Voilà par où commence toute l’histoire…

Chavez n’est pas né avec une petite cuillère en argent dans la bouche. C’est justement sur cet épisode de sa vie que revient le premier texte du livre en français. Cela plante le décor : Chavez est né dans une famille pauvre. A sa naissance, ses parents étaient très jeunes ; ils travaillaient en tant qu’instituteurs intérimaires, qui gagnaient peu d’argent, et c’est pour cela que Chavez a été élevé par sa grand-mère paternelle, tout comme son frère Adan. Chez Rosa Ines, la grand-mère, les revenus du foyer reposaient essentiellement sur la vente des petits gâteaux.

Je voudrais citer Ignacio Ramonet qui nous a fait le grand plaisir de signer la préface du livre : « Chavez était un communicateur exceptionnel, ses discours étaient agréables et accessibles, illustrés d’anecdotes, de touches d’humour et même de chansons. Son admirable facilité de parole, il l’a probablement acquise dès ses années de vendeur de rue, bavardant et négociant avec d’éventuels clients à la sortie du cinéma, des magasins, du jeu de boules ou du combat de coqs. »

Oui on peut le rappeler, Chavez avait vraiment la tchatche comme on dit, et il avait ce don de dire tout haut ce que beaucoup d’entre nous pensons tout bas. Tout le monde se souvient de son discours à l’ONU en 2006, il avait osé dire en parlant du président Bush : « Hier le diable était ici, en ces mêmes lieux. Ca sent encore le soufre ici ! » Les discours de Chavez sont nombreux, percutants, passionnants.

Mais il fallait choisir. Et plutôt que de traduire des discours, j’ai choisi de traduire quelques unes de ces « histoires de vendeurs d’araignées » qui surgissaient au fil des « Aló Presidente », émission dans laquelle Chavez venait parler en direct de tous les sujets avec les Vénézuéliennes et Vénézuéliens, chaque dimanche pendant 13 ans.

Ces récits nous font entrer dans une autre dimension plus intime, plus personnelle et nous permettent de découvrir l’homme Hugo Chavez attachant, généreux et combatif jusqu’à la mort qu’il a frôlée plus d’une fois, préoccupé jusque dans ses tripes par le sort des plus démunis, soucieux d’égalité et de dignité pour son peuple.

Voilà, ce petit document avec une cinquantaine de textes, une petite chronologie et une préface d’Ignacio Ramonet, est un véritable témoignage historique dans lequel on sent flotter un esprit de lutte, de solidarité, d’internationalisme et d’optimisme permanent. C’est l’expression de la révolution bolivarienne en marche, portée par Chavez et par tout un peuple qui s’est enfin senti représenté.

Pensez à l’offrir à vos amis français ou francophones : c’est un outil contre la désinformation !

 

Ainsi parle Chávez (2ème édition)

Préface d’Ignacio Ramonet
128 pages, format 12 x 17 cm. 6 euros
Éditions Bruno Leprince, 62, rue Monsieur Le Prince 75006 Paris

 

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