Liberté pour les 5 Cubains !

Fernando est l’un des 5 Cubains qui avaient débarqué à Miami pour infiltrer la mafia terroriste des Basulto et autres Posada Carriles, qui depuis le triomphe de la Révolution Cubaine cherchent à la mettre à genoux par tous les moyens, même les plus violents. Les 5 furent arrêtés le 12 septembre 1998 et condamnés au terme d’un procès truqué, dans une ville – Miami – où régnait une véritable hystérie contre les accusés, hystérie alimentée par l’extrême droite cubano-américaine.
Fernando, quant à lui, fut condamné à 19 ans de prison en 2001. Il aura passé exactement 15 ans, 5 mois et quinze jours derrière les barreaux… Mais la joie de Fernando ne sera complète que lorsque Tony, Ramon et Gerardo seront eux aussi de retour à la maison.

Sur l’aéroport José Marti, à La Havane, un petit groupe de personnes attend. Le temps semble s’écouler avec une lenteur désespérante. Chacun scrute le ciel. Là ! Là, ce petit point d’argent qui grossit, c’est l’avion ! C’est « lui » !

Nerveuse, Rosa Aurora lisse la tunique qu’elle a achetée pour la circonstance, une tunique verte, qui met en valeur son teint clair, avec des fleurs brodées dans le bas. Elle remet machinalement en place une mèche de cheveux. Ah, la coiffeuse a coupé trop court, « il » ne va peut-être pas aimer ! Que lui dire, à cet homme qui est son compagnon mais avec lequel elle a si peu vécu, après plus de 15 ans d’absence, plus de 15 ans qu’il a passés dans des prisons de haute sécurité aux USA ?

Magali s’efforce de contrôler son émotion. Son fils revient. Ce fils dont elle est si fière, que tout Cuba attend et pour lequel elle a si souvent tremblé. C’est pour lui et ses quatre frères d’armes qu’elle a parcouru le monde, inlassablement, pour dénoncer la monstrueuse injustice dont les Cinq, les « Miami Five » comme on les appelle, sont victimes. Elle se dit que pour lui comme pour René, revenu depuis quelques mois, c’est fini. Il va retrouver les siens, ses amis, son pays. Des pensées fugitives traversent son esprit. A la maison, le plat préféré de Tito, la yuca con moho, est prêt. Elle n’en avait plus cuisiné depuis son départ, il y a 16 ans…

Les deux sœurs de Tito sont là, elles aussi. Elles jettent un regard au personnage en tenue militaire qui vient d’arriver : Raùl Castro en personne ! Et puis voici René, avec Olguita, sa femme. Quelques journalistes, des amis. Les employés de l’aéroport qui, de loin, suivent la scène.

L’avion amorce la descente. Les menottes à ses poignets le serrent un peu, mais pour rien au monde « il » ne voudrait demander aux gardiens qui l’accompagnent de les desserrer. « Il » respire un bon coup. « Il » ne sait toujours pas avec certitude où l’appareil va se poser, ni ce qui l’attend : Cuba et la liberté ou un centre pour immigrants aux Etats-Unis où il attendrait le bon vouloir de l’administration nord-américaine pendant un temps indéterminé. « Campa, lui a-t-on dit à la prison de Safford où il était détenu, tu t’en vas, tu as fini ta peine ». Et on lui a remis un jean et une chemise neuve, bleu ciel, en échange de l’uniforme beige habituel.

Campa. Ruben Campa. C’est le nom qu’il a porté depuis près de vingt ans, depuis qu’il a débarqué à Miami pour infiltrer la mafia terroriste des Basulto et autres Posada Carriles, qui depuis le triomphe de la Révolution Cubaine vouent une haine farouche à leur ex patrie et cherchent à la mettre à genoux par tous les moyens, même les plus violents.

Ruben Campa. C’est sous ce nom qu’il a été arrêté le 12 septembre 1998, puis condamné à 19 ans de prison en 2001, au terme d’un procès truqué, dans une ville – Miami – où régnait une véritable hystérie contre les accusés, hystérie alimentée par l’extrême droite cubano-américaine. Une condamnation ramenée à 17 ans et 10 mois en 2008. Il aura passé exactement 15 ans, 5 mois et quinze jours derrière les barreaux, soit la totalité de la peine, une fois déduites les remises de peine classiques.

Campa. Ruben Campa. Matricule 58733-004. Dernière adresse: Federal Correctional Institution de Safford – Arizona, USA.

La terre se rapproche. Son cœur bat plus fort : par le hublot, il a aperçu un rivage, des palmiers… Cuba ?

L’avion touche terre, roule sur la piste et s’arrête. On lui enlève les menottes. La porte de l’appareil s’ouvre. Il s’avance vers la passerelle : le ciel de Cuba s’offre à lui.

Il est libre. Alors il fait un pas et salue la patrie.

Fernando Gonzalez Llort est de retour chez lui.

Il embrasse sa femme, sa mère, ses sœurs. Salue le président cubain, comme un soldat salue son commandant. Parce qu’il est un soldat de Cuba.

René Gonzalez s’avance. Les deux hommes se regardent un instant en silence puis dans un élan irrépressible s’étreignent, infiniment heureux de se retrouver, d’avoir gagné la bataille contre ceux qui voulaient les briser. Pas un mot échangé dans ces premiers instants de retrouvailles. Juste un immense sourire et une émotion indicible.

Mais avec en filigrane, comme une morsure, l’image des trois frères qui restent prisonniers.

La joie de Fernando et de René ne sera complète que lorsque Tony, Ramon et Gerardo seront eux aussi de retour à la maison.

Annie Arroyo, de France-Cuba

Source: Investig’Action

{{{PARIS – GRAND RASSEMBLEMENT EN FAVEUR DES CINQ – CUBA-SI FRANCE

GRAND RASSEMBLEMENT EN FAVEUR DES CINQ A L’APPEL DE CUBA-SI FRANCE}}}

{{{ {{{VENDREDI 31 octobre 2013 A 18H30 DEVANT L’OPÉRA BASTILLE}}} }}}

Malgré les promesses faites par le Président Obama, il reste encore en prison trois camarades Cubains qui sont toujours détenus et cela depuis septembre 1998 dans les geôles aux États-Unis. En effet, il leur est reproché de mettre en danger la sécurité des USA, et leur procès est classé sécurité nationale, alors que chacun sait qu’il y a, à Miami, des groupes organisés de Cubains financés par les USA qui fomentent des actions les plus violentes contre Cuba, parmi les pires la bombe qui a fait exploser un avion de ligne avec 73 passagers à bord. Ces Cinq là avaient pour mission de surveiller ces activités pour prévenir d’éventuelles actions, ils ont pu déjouer certains attentats, notamment des bombes contres des hôtels touristiques à La Havane. Nombreux Prix Nobel, artistes, intellectuels, associations à travers le monde plaident en faveur de leur libération auprès du Président Obama. (Prix Nobel de la paix). René Gonsalez, Fernando Gonzalez. certes ont étés libéré après avoir purgé 15 et 17 ans 9 mois de prison.

{{{Appel aux rassemblements pour les 5 }}}

1 heure par mois, partout en France et dans le monde !

La Justice des USA doit libérer les 5 patriotes cubains!

1 heure de notre temps, chaque 1er vendredi du mois, pour exiger la libération des 5 patriotes cubains, incarcérés depuis 1998 dans les prisons des USA.

1 heure par mois, pour informer et sensibiliser la population sur la situation intolérable vécue par ces 5 cubains dont la mission était de lutter contre le terrorisme.

1 heure par mois pour qu’enfin les média abordent cette scandaleuse injustice, pourtant ignorée du plus grand nombre.

Partout le même jour, 1er vendredi du mois, à la même heure, de 18 à 19 heure, sortons les drapeaux, les tracts, les panneaux, les banderoles et les sonos, devant un lieu symbolique, afin qu’une seule voix s’élève pour exiger la libération de Gerardo, de René, d’Antonio, de Fernando et de Ramon.

Partout, notre tâche de solidarité est d’informer, de sensibiliser population et politiques, de mettre les média face à cette loi du silence depuis 15 ans

Si ces 5 camarades, ces 5 patriotes cubains, ces 5 pères de famille, ces 5 combattants de l’antiterrorisme, méritent une chose, c’est que le monde entier connaisse leur situation inqualifiable.

Ici pas de sang, pas de meurtres, pas d’attentats, à contrario de la population cubaine qui a subit les attentats à la bombe fomentés depuis les USA, mais des patriotes qui ont décortiqués la machine à tuer des innocents et donnés les informations aux services étasuniens de lutte contre le terrorisme international. Condamnés pour avoir tenté de déjouer la préparation d’une nouvelle campagne d’actions meurtrières sur l’Ile de Cuba et contre les intérêts de la population cubaine.

Qui peut admettre que des hommes soient jugés, emprisonnés, et pour 3 d’entre eux avec des peines à perpétuité, pour avoir osé lutter contre les machinations terroristes venues d’un pays, les USA, qui entend donner des leçons de démocratie au monde entier ?

Partout organisons, 1, 2, 1000 rassemblements de solidarité avec les 5 patriotes cubains !

Dans chaque ville, chaque 1er vendredi du mois ! De 18 à 19h00 !

Pour les 5 ! La solidarité est notre arme !

( http://www.les5.org/)

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