La tentation putschiste de l’opposition vénézuélienne

Depuis 14 ans et avec l’appui des médias nationaux et internationaux, des attaques médiatiques sont menées contre le Venezuela pour contrecarrer le processus révolutionnaire impulsé par Hugo Chavez. Elles sont les armes les plus puissantes contre la révolution bolivarienne.

Souvenons-nous que le Commandante Chavez avait pour but d’améliorer la qualité de vie du peuple vénézuélien au moyen, notamment, du développement technologique de la Nation. Pour sa part, la Chine a fabriqué et transféré des technologies pour la production de nouveaux satellites au Venezuela et dans la région, et un partenariat entre les deux pays a vu le jour dans le projet Venzolana Internacional de Tecnologia (VIT) de fabrication de téléphones. De plus, notons l’accord entre l’Iran et le Venezuela qui a permis un transfert de technologies et, grâce à celui-ci, la production de tracteurs par la nation caribéenne.

Dans le cas de l’accord avec le Portugal, notons le projet d’éducation Canaima. Le gouvernement s’est vu dans la nécessité d’investir dans le développement de laboratoires pharmaceutiques mais également dans le domaine public, comme par exemple la construction de logements, et dans la production agricole puisque c’est un secteur stratégique et fondamental pour la réalisation de son objectif d’autosuffisance alimentaire. De plus, le Venezuela souhaite devenir un pays plus productif pour ainsi être une nation plus progressiste.

Cependant, considérant l’Amérique Latine comme son arrière-cour, Washington n’accepte pas que le Venezuela devienne une nation technologiquement indépendante. Si le Venezuela parvient à réaliser ses objectifs, il deviendrait en effet un pays indépendant de l’économie et de la technologie états-unienne, et se libérerait de la tutelle américaine.

Tandis que le peuple est fatigué de vivre sous le joug impérial, l’oligarchie, elle, souhaite continuer à être au service des Etats-Unis et ses positions vont nettement à l’encontre l’encontre de la justice et de l’intégration sociale.

Récemment, le président Obama a déclaré que le Venezuela était un pays «dangereux pour les États-Unis». Son objectif est de satisfaire les plus nantis de son pays pour que ces derniers mettent la main sur les richesses pétrolières du Venezuela alors que le Mexique vient de privatiser son pétrole au profit des multinationales.

Suite aux déclarations du président Obama, d’autres discours médiatiques ont surgi pour défendre les intérêts des États-Unis, ces médias étant devenus des appareils idéologiques pour promouvoir la culture capitaliste et néolibérale.

Ainsi, le chemin qu’a pris la République Bolivarienne du Venezuela vers son indépendance économique et politique n’est pas bien vu par l’Empire yankee puisque c’est un exemple à suivre pour d’autres nations latino-américaines qui pourraient revendiquer leur autodétermination et leur indépendance.

Si le Venezuela est agressé par les États-Unis, ces derniers, une fois n’est pas coutume, violeraient le droit à l’auto-détermination des peuples, les droits de l’homme et autres conventions internationales établies par les États-Unis devant l’ONU. Une institution, qui comme l’avait indiqué le président Chavez, doit être refondée.

Nous devons nous souvenir que les intérêts de l’opposition vénézuélienne est de permettre aux entreprises transnationales impérialistes de prendre de nouveau le pouvoir sur les ressources du pays et ce, pour les intérêts de quelques familles vivant au Venezuela et dans le monde.

Source : Le Journal de Notre Amérique no.3, Investig’Action, avril 2015.

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