Bush prépare-t-il un deuxième "11 septembre" ?

Dans un article intitulé « Impeach Bush and Cheney Now » publié le 17 juillet 2007 sur internet, le Dr Paul Craig Roberts, sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan, avertit ses concitoyens de l’imminence d’un deuxième 11 septembre orchestré par le duo Bush-Cheney. Selon le Dr Roberts, cet attentat terroriste permettra à Bush d’activer les décrets présidentiels qui donnent au président des pouvoirs dictatoriaux en cas d’urgence nationale. Aucun grand média anglophone ou francophone n’a mentionné l’appel du Dr Roberts.

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Dans un article intitulé “Impeach Bush and Cheney Now” (« Destituez Bush et Cheney maintenant ») publié le 17 juillet 2007 sur internet dans Online Journal, le Dr Paul Craig Roberts, sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan, économiste et ancien éditorialiste au Wall Street Journal et à Business News, avertit ses concitoyens de l’imminence d’un deuxième 11 septembre orchestré par le duo Bush-Cheney. Selon le Dr Roberts, cet attentat terroriste permettra à Bush d’activer les décrets présidentiels qui donnent des pouvoirs dictatoriaux au président en cas d’urgence nationale et de renverser ainsi la démocratie constitutionnelle américaine.

D’après Google News (voir ici et là), aucun grand média anglophone ou francophone n’a jugé utile de nous informer de l’appel du Dr Roberts. Une telle unanimité dans le silence médiatique sur un sujet d’une telle importance soulève bien des interrogations, d’autant plus que ce n’est pas la première fois que cela se produit. Vous trouverez d’autres exemples de cet étrange blocage médiatique ici et là.

Dans la traduction suivante, réalisée par mes soins, de l’article du Dr Roberts, des hyperliens ont été rajoutés pour faciliter la compréhension des lecteurs non américains.

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Destituez Bush et Cheney maintenant

À moins que le Congrès ne destitue Bush et Cheney immédiatement, dans un an les États-Unis pourraient être une dictature policière en guerre avec l’Iran. Bush a mis en place toutes les mesures nécessaires pour établir une dictature. Ces mesures prennent la forme de décrets présidentiels (« executive orders ») qui se déclencheront dès que Bush déclarera un état d’urgence national. Des déclarations récentes du chef de la Sécurité intérieure (« Homeland Security ») Michael Chertoff, de l’ancien Sénateur Rick Santorum et d’autres laissent penser que les Américains doivent s’attendre dans un futur proche à la mise en scène d’une série d’attentats “terroristes”, autrement dit des opérations false flag.

De nombreux observateurs attentifs sont convaincus que la raison pour laquelle l’administration Bush ne cède pas aux conseils d’experts et à l’opinion publique, et ne commence pas à retirer les troupes américaines d’Irak, est que l’administration a l’intention de s’extraire de son impopularité grâce à des opérations false flag lui permettant d’étendre la guerre à l’Iran.

Tout va mal pour l’administration Bush : l’échec de ses guerres moyen-orientales, des sénateurs républicains qui abandonnent le navire, des troupes turques massées à la frontière nord de l’Irak prêtes à régler leur compte aux Kurdes, une majorité d’Américains en faveur d’une destitution de Cheney et une quasi majorité en faveur d’une destitution de Bush. L’administration Bush a désespérément besoin d’événements dramatiques pour effrayer et faire rentrer dans le rang le peuple américain et le Congrès grâce à un État militaro-policier dont Bush et Cheney ont encouragé l’émergence.

William Norman Grigg écrivait récemment que le Parti républicain « prie pour qu’il y ait une attaque terroriste » pour sauver le parti d’une débâcle électorale en 2008. Chertoff, Cheney, les néoconservateurs nazis, et le Mossad n’auraient pas de scrupules à sauver la peau de ces républicains qui ont permis à Bush de commencer deux guerres injustifiées, avec l’Iran attendant dans l’antichambre d’une troisième.

L’administration Bush a essayé sans succès de relancer la peur de l’attentat terroriste en infiltrant quelques groupuscules fier-à-bras pour les inciter à parler d’organiser des attentats “terroristes”. Ces propos, encouragées par le FBI, donnèrent lieu à des arrestations de “terroristes” montées en épingle par les médias. Mais même les médias captifs furent incapables d’effrayer la population avec des opérations de provocation aussi transparentes.

Si l’administration Bush veut poursuivre ses guerres au Moyen-Orient et asseoir la primauté du pouvoir exécutif (« unitary executive ») aux États-Unis, elle devra organiser des opérations false flag qui terroriseront et enrageront le peuple américain au point de lui faire accepter la déclaration d’état “d’urgence nationale” de Bush et le retour de l’enrôlement militaire obligatoire.

Une autre solution serait pour l’administration Bush de simplement laisser se produire un véritable attentat terroriste sans s’y opposer.

Une série d’attentats, orchestrés ou permis, serait présentée par les médias captifs comme la légitimation de la politique islamophobe des néoconservateurs, dont l’intention est de détruire tous les gouvernements du Moyen-Orient qui ne sont pas des États marionnettes contrôlés par les Américains. En cas de succès, les États-Unis obtiendrait le contrôle du pétrole, mais le but principal est d’éliminer toute résistance à l’absorption complète par Israël de la Palestine dans un Grand Israël.

Réfléchissez. Si une autre “faille de sécurité” du type 11 septembre n’était pas en préparation, pourquoi le tsar de la Sécurité intérieure Chertoff se donnerait-il la peine de convaincre le Chicago Tribune que les Américains ont relâché leur vigilance vis-à-vis de la menace terroriste et qu’il sent “au fond de ses tripes” que l’Amérique sera bientôt durement frappée ?

Pourquoi le belliciste républicain Rick Santorum dirait-il lors de l’émission radio de Hugh Hewitt que « entre maintenant et novembre [novembre 2008, la date des prochaines élections présidentielles, ndt], beaucoup de choses vont arriver, et je crois que l’année prochaine, à la même époque, le public américain aura une vision très différente de cette guerre. »

Tout au long de son existence le gouvernement des États-Unis a mis en scène des incidents qu’il a ensuite exploités pour poursuivre des buts autrement inaccessibles. Selon de nombreux auteurs, des opérations false flag ont été régulièrement utilisées par l’État d’Israël. Pendant l’ère tsariste en Russie, la police secrète faisait exploser des bombes pour pouvoir arrêter ceux qu’elle considérait comme gênants. Hitler était un formidable orchestrateur d’opérations false flag. Les opérations false flag sont un outil couramment mis en oeuvre par les gouvernements.

Demandez-vous si un gouvernement qui nous a menti pour nous plonger dans deux guerres, et qui continue à nous mentir pour attaquer l’Iran, hésiterait à orchestrer des attaques “terroristes" pour supprimer toute opposition à ses ambitions.

Seule une indécrottable minorité croit encore en l’honnêteté et en l’intégrité de l’administration Bush-Cheney, et dans la sincérité des médias aux mains de grandes entreprises.

Hitler, qui n’a jamais obtenu de majorité à une élection allemande, utilisa l’incendie du Reichstag pour provoquer un vent d’hystérie et faire passer la “Loi des pleins pouvoirs” qui fit de lui un dictateur. Les tyrans déterminés n’ont jamais besoin de la majorité pour reverser l’ordre constitutionnel.

Le système constitutionnel américain est sur le point d’être renversé. Les attentats “terroristes” à venir, dont Chertoff nous avertit et que Santorum nous prédit, sont-ils les instruments pour renverser notre démocratie constitutionnelle ?

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