En 2013, encore des journalises tués en Irak

En 2013, il y a encore des journalistes tués en Irak, tandis que les Etats-Unis envahissent le pays. La plupart des journalistes irakiens décédés ne sont pas dans les listes officielles des organisations comme Reporters sans frontières, et aucune enquête n’a été réalisée pour identifier au moins les tueurs.

 

Dédié à la mémoire du Docteur Yasser Salihee, envoyé spécial du groupe de presse Knight Ridder, tué le 4 juin 2005 d'une seule balle tirée par un sniper américain alors qu'il s'approchait d'un poste de contrôle qui avait été dressé près de son domicile dans Bagdad-Ouest par des troupes US et irakiennes. Depuis mai 2005 le Dr Salihee dénonçait les similitudes entre les escadrons de la mort utilisés au Salvador pour détruire son « soulèvement » et la création de la « Wolf Brigade » étatsunienne, créée pour éliminer la résistance irakienne. Salihee avait réuni les preuves que les forces du ministre de l'Intérieur irakien soutenu par les USA avait perpétré des assassinats extra-judiciaires. Nous croyons qu'il a été assassiné parce qu'il était parvenu trop près de la vérité. Il existe des doutes sérieux sur le fait que le tir était « un accident ». Malgré cela, le Comité pour la « Protection » des journalistes (CPJ) a jeté le Dr Yasser Salihee aux oubliettes de l'Histoire. Il ne figure sur aucune de leurs listes de morts.

 

L'impunité pour les tueurs de professionnels des médias en Irak

 

En Irak, au moins 404 professionnels des médias ont été tués depuis l'invasion étatsunienne en 2013, parmi lesquels 374 Irakiens, selon les statistiques de The Brussells Tribunal. L'impunité en Irak est plus importante que partout ailleurs dans le monde. Aucun des meurtres de journalistes attestés en Irak pendant la dernière décennie n'a été résolu. Pas un seul cas de journaliste tué n'a été investigué pour identifier et punir les tueurs.

Hassan Shaaban, directeur du Centre pour la protection légale des journalistes, a expliqué à Human Rights Watch (HRW) que « des terroristes ciblent systématiquement des journalistes » mais que « le gouvernement ne protège pas les gens.

Le New York Times rapporte le 24 décembre 2013 que « les forces de sécurité ont trouvé des listes de journalistes ciblés pour des assassinats lors de raids contre des  planques à Mossoul, et beaucoup de journalistes ont cessé d'informer dans la rue ou d'assister aux conférences de presse ».

Les forces de sécurité de Maliki ne s'intéressent pas à la protection des journalistes sur cette liste de mort.

 

Maliki harcèle les journalistes

 

Human Rights Watch a déclaré : « les journalistes en Irak sont confrontés à une double menace, de la part de groupes armés qui tirent sur eux et des procureurs qui les inculpent, tout cela  à cause de ce qu'ils écrivent. La récente série de journalistes assassinés a produit un effet de peur sur les journalistes, qui risquent des poursuites par les mêmes autorités supposées les protéger ».

HRW : « Au même moment, des procureurs irakiens ont lancé des poursuites criminelles pour diffamation  contre des journalistes et ont accru le harcèlement à leur égard. En novembre trois journalistes ont confié à HRW que les forces de sécurité les avait arrêtés et avait confisqué leur équipement après qu'ils eussent couvert des sujet politiquement sensibles, comme le manque de sécurité, la corruption, et la réponse inadéquate du gouvernement aux besoins des gens affectés par les inondations. Un autre journaliste a raconté que la police l'avait arrêté au motif de diffamation, un crime dans le code pénal irakien, pour un article accusant des responsables de corruption ».

« Depuis le début des protestations en Irak début février contre la corruption omniprésente et le manque de services, des journalistes ont subi une escalade d'attaques et de menaces, y compris de la part de membres des forces de sécurité gouvernementales ».

 

21 Irakiens professionnels des médias assassinés en 2013

 

En 2013, The BRussells Tribunal a listé 21 professionnels des médias assassinés, tandis que les deux meilleurs groupes de défense des journalistes : le Comité pour la Protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans Frontières (RSF) notaient respectivement 12 et 11 collègues irakiens tués.

 

Voici les noms des journalistes tués en Irak en 2013 :

 

1- Hamid Rashid Abbas (Non listé par CPJ – Non listé par RSF)

Journaliste de l'ancien journal Jumhuriah (La République).

06/02/2013

Dans un communiqué publié le 7 février, le Syndicat des journalistes irakiens condamne l'assassinat de Hamid Rashid Abbas, qui travaillait pour l'ancien journal Jumhuriah (La République). Il a été tué  alors qu'il quittait la mosquée après la prière du soir. Un groupe armé a assassiné le journaliste à Bagdad hier soir, le 06/02/2013 au sud-ouest de Bagdad.

 

2- Muwaffak al-Ani (Non listé par CPJ – Non listé par RSF)

Journaliste radio à Bagdad, l'une des voix médiatiques les plus réputées 

06/05/2013

Muwaffak al-Ani était un des journalistes radio ayant la plus longue carrière. Il a débuté en radio et télévision en 1962 à Radio Bagdad et a travaillé pour plusieurs des principales chaînes du pays. Il enseignait également le radio-journalisme. Selon les comptes rendus, il a été tué en même temps que son frère et plusieurs autres par l'explosion d'une bombe devant la mosquée Mansour dans Bagdad-Ouest pendant la prière du soir du lundi 06/05/2013.

3- Zamel Ghannam al-Zoubaie (Non listé par CPJ – Non listé par RSF)

Journaliste au bureau bagdadi de Iraq News Network.

09/06/2013

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné mercredi le meurtre d'un journaliste irakien qui a été tué lors d'une attaque terroriste à Bagdad.

Le corps du journaliste bien connu Zamel Ghannam Al Zoubaie a été retrouvé dans le quartier al-Washwash de Bagdad-Ouest.

 

4- Imad Ali Abbass (Non listé par CPJ – Non listé par RSF)

10/09/2013

Un journaliste a été tué par l'explosion d'un engin explosif improvisé (EEI) placé dans sa voiture le mardi 10 septembre à Mossoul, dans le nord. La voiture appartenait à un journaliste nommé Imad Ali Abbass.

 

5- Tahrir Kadhim Jawad (Non listé par CPJ – Non listé par RSF)

Cameraman indépendant pour la chaîne de télévision satellitaire américaine al-Hurra.

05/10/2013

Un cameraman indépendant travaillant pour la chaîne de télévision satellitaire américaine al-Hurra figure parmi les 10 personnes tuées par les violences à Bagdad et le nord du pays ce lundi 05/10/2013. Il a été tué par l'explosion d'une « grenade collante » magnétique fixée sur sa voiture, dans la ville de Garma, à 50 km de la capitale irakienne. Jawad roulait vers Bagdad pour y déposer les images qu'il avait tournées. Il est mort sur le coup.

 

6- Mohammed Ghanem

Cameraman de la chaîne de télévision indépendante Al-Sharqiya.

07/10/2013

Des tireurs ont ouvert le feu sur  Mohammed Karim al-Badrani, correspondant de  la chaîne de télévision indépendante Al-Sharqiya et sur Mohammed Ghanem, cameraman, alors qu'ils filmaient au quartier Al-Sarjkhana à Mossoul dans la province de Nineveh, a annoncé la station. Les journalistes auraient été touchés à la tête et à la poitrine.

 

7- Mohammed Karim al-Badrani

Correspondant de  la chaîne de télévision indépendante Al-Sharqiya

07/10/2013

Des tireurs ont ouvert le feu sur  Mohammed Karim al-Badrani, correspondant de  la chaîne de télévision indépendante Al-Sharqiya et Mohammed Ghanem, cameraman, alors qu'ils filmaient dans le quartier Al-Sarjkhana à Mossoul dans la province de Nineveh, a annoncé la station. Les journalistes auraient été touchés à la tête et à la poitrine.

 

8- Saad Zaghloul (Non listé par CPJ – Non listé par RSF)

Reporter pour plusieurs journaux dans la ville de Mossoul.

08/10/2013

Saad Zaghloul, qui travaillait en reportage  pour plusieurs journaux dans la ville de Mossoul, a été abattu à l'extérieur de sa maison.

 

9- Bashar al-Nuaimi

Cameraman travaillant pour la chaîne télé locale al-Moussilyah.

24/10/2013

Selon la police, des tireurs ont abattu Bashar al-Nuaimi, cameraman de la chaîne télévisée locale al-Moussilyah, dans la ville de Mossoul, alors qu'il marchait à proximité de sa maison.

 

10- Alaa Edward Boutros

Cameraman à la chaîne  Nineveh al-Ghad.

24/11/2013

Des tireurs non identifiés ont ouvert le feu sur Alaa Edward Boutros dans le nord de Mossoul. La victime est de confession chrétienne. « Il travaillait comme cameraman pour la chaîne  Nineveh al-Ghad  avait quitté son emploi après avoir reçu des menaces de mort s'il continuait à travailler pour la chaîne.»

 

11- Wahdan al-Hamdani (Non listé par RSF)

Cameraman pour la chaîne de télévision  Al Taghee à Bagdad.

27/11/2013

Wahdan Al-Hamdani, un cameraman de la chaîne de télévision  Al Taghee à Bagdad, a été abattu alors qu'il couvrait des funérailles dans la ville méridionale de Bassorah, selon un communiqué des Nations Unies.

 

12- Aadel Mohsen Husain (Non listé par CJP)

Reporter pour un certain nombre de médias en Irak.

02/12/2013

Aadel Mohsen Husain, reporter pour plusieurs médias en Irak, a été abattu dans la ville de Mossoul. Il n'y a pas eu d'informations immédiates sur les attaquants. Le meurtre de Husein, 43 ans, a été confirmé par l'Association irakienne pour la Défense des Droits des Journalistes.

 

13- Kawa Ahmed Germyani

Editeur responsable du magazine Rayal et correspondant du journal Awene.

06/12/2013

Kawa Ahmed Germyani, journaliste d'investigation, a été abattu par balle dans la tête et la poitrine devant sa mère à son domicile à la ville de Kalar, qui se trouve au sud de la deuxième ville importante du Kurdistan irakien, Sulaimaniyah. Il avait reçu des menaces et avait été mis en examen par des responsables politiques pour avoir dévoilé des affaires de corruption.

 

14- Nawras al-Nuaimi

Présentatrice TV de la chaîne Al-Mawsiliyah.

15/12/2013

Un groupe armé non identifié a tué la présentatrice TV Nawras Al-Nuaimi de la chaîne Al-Mawsiliyah, près de sa maison dans le district Al-Jazaer à Mossoul.

 

15- Muhanad Mohammed (Non listé par CPJ – Non listé par RSF)

Journaliste qui travaillait pour des médias irakiens et étrangers.

20/12/2013

Muhanad Mohammed, un journaliste qui travaillait à la fois pour des médias irakiens et étrangers figure parmi les personnes tuées par l'une des attaques-suicides ce jeudi. Il est le septième journaliste tué en Irak en moins de trois mois.

 

16- Raad Yassin

Rédacteur en chef de l'information à Salaheddin TV.

 

17- Jamal Abdel Nasser

Producteur à Salaheddin TV.

 

18 Mohamed Ahmad al-Khatib

Cameraman à Salaheddin TV.

 

19- Wissam al-Azzawi

Présentatatrice à Salaheddin TV.

 

20- Mohamed Abdel Hamid

Responsable des archives et rédacteur à Salaheddin TV.

 

(?) Inconnu non identifé

Membre du personnel de Salaheddin TV.

23/12/2013

Cinq attaquants ont pénétré en force dans les bureaux de la chaîne détenue par le gouvernement provincial de Salah al-Din dans la ville de Tikrit au nord de Bagdad; l'un d'entre eux a déclenché sa ceinture d'explosifs à l'intérieur, dit la police. Deux autres ont été tués par les forces de sécurité. Six membres du personnel sont morts en plus des attaquants, et six autres ont été blessés, selon la police et les services de santé. Une source de la sécurité a dit que l'une des personnes décédées était une présentatrice. Déjà en 2013, le gouvernement irakien avait suspendu les licences de 10 chaînes, dont Salah al-Din, les accusant d'incitation au sectarisme pour avoir couvert les manifestations sunnites à Hawija à l'extérieur de Kirkouk.


21- Omar al-Dulaimi (Non listé par CPJ – Non listé par RSF)

Reporter pour l'une des agences locales à Ramadi.

31/12/2013

Tué pendant qu'il couvrait les affrontements armés entre les forces de sécurité et des tireurs dans la ville de Ramadi, où un tir de sniper l'a touché à la tête. Il était diplômé du Département de l'Information de la Faculté des Arts, Université de Anbar.

 

Tant de professionnels des médias irakiens non listés par  CPJ et RSF …

 

La question est : pourquoi tant de  professionnels des médias irakiens assassinés en Irak n'ont-ils pas été communiqués par CPJ and RSF ?

Une des raisons se trouve sur leurs sites web : 

RSF : « Journalistes tués » dans le tableau n'inclut que les cas où RSF a clairement établi que la victime a été tuée en raison de ses activités de journaliste.

RSF n'inclut pas les cas dans lesquels les mobiles n'étaient pas en relation avec le travail de la victime ou dans lesquels  le lien n'avait pas encore été confirmé.

Note du CPJ : sa liste de journalistes tués est différente. Pourquoi ?

Quand le CPJ publie les noms des journalistes tués en mission, il cite uniquement les cas où le mobile a été « confirmé ». Les listes compilées par d'autres organisations peuvent inclure des journalistes dont le CJP n'a pas encore lié le meurtre à leur travail avec une certitude raisonnable. D'autres organisations peuvent aussi lister des travailleurs dans les médias comme des chauffeurs et des interprètes. Le CPJ tient une liste séparée de ces travailleurs tués en mission. Le CPJ a aussi une liste de  professionnels des médias pour qui le mobile est « non confirmé ».

Mais un coup d'œil à la base de données de The BRussells Tribunal devrait établir que leurs explications ne sont pas valides dans beaucoup de cas.

On imagine difficilement que le meurtre non publié de 144 professionnels des médias irakiens (RSF) et de 180 professionnels des médias irakiens (CPJ) entre 2003 et 2013 n'était pas lié à leur travail.

 

Mais alors comment expliquer le hiatus entre les listes RSF et CJP et la liste de The BRussells Tribunal ?

 

C'est un fait établi que depuis l'invasion de 2003 les médias dominants ont systématiquement minimisé les chiffres de mortalité. Le meurtre de professionnels des médias n'y fait pas exception. Il est évident qu'en Occident les groupes de défense des journalistes hésitent à donner les vrais chiffres des pertes parmi leurs collègues qui ont perdu la vie sous l'impitoyable occupation des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, occupation qui est toujours en cours. Aussi adoptent-ils des critères très restrictifs pour inclure quelqu'un dans leurs listes. C'est une attitude répréhensible, en particulier parce qu'elle concerne leurs propres collègues.

La différence avec la situation en Syrie est flagrante.

Le CPJ est situé aux Etats-Unis, le pays qui a illégalement envahi et occupé l'Irak, alors qu'en Syrie les USA sont du côté de « l'opposition ». Depuis la « guerre civile » en Syrie en 2011, RSF a inauguré une nouvelle catégorie de journalistes. L’organisation les appelle « netizens » (activistes des médias) et « journalistes citoyens ». Cela a un sens. Il faudrait faire la différence entre « professionnels » des médias et « amateurs » dans les médias.

Le CPJ a une autre opinion : « Le CPJ ne fait pas de distinction entre journalistes professionnels et amateurs, comme d'autres organisations. Nous ne sommes pas obnubilés par les dénominations usuelles dans le conflit syrien, comme « activiste des médias » et « journaliste citoyen ». En revanche, nous nous préoccupons uniquement de ce que faisait l'individu. Faisait-il ou faisait-elle de son mieux pour collecter, produire et diffuser publiquement les nouvelles ? C'est cela un journaliste dans notre livre ».

 

Si seulement ils avaient appliqué les mêmes critères pour les « journalistes » irakiens …

 

Le CPJ tient 3 listes distinctes : « journalistes – mobile confirmé », « travailleurs médias – mobile confirmé » et « motif non confirmé ».

RSF tient aussi 3 listes distinctes : « journalistes tués », « assistants médias tués » et depuis 2011 « netizens et journalistes citoyens tués ».

« Alors, pouvons-nous arriver à un décompte consensuel « tout-inclu » journalistes/travailleurs des médias, au lieu de ces décomptes disparates ? » (Eason Jordan, ancien journaliste à CNN)

 

Manipulations des médias

 

La manipulation des médias aux Etats-Unis ne date pas de 2003.

John Catalinotto, de International Action Center (IAC) : « 935 mensonges. Le gang Bush a menti 935 fois entre le 11 septembre 2001 et le 19 mars 2003 pour justifier l'invasion de l'Irak. Bush a menti 259 fois. Le plus gros mensonge : l'Irak avait des « armes de destruction massive ». Et puis : Saddam Hussein travaillait avec Al-Qaida. Pourquoi le nombre de mensonges est-il important ? Il y avait 935 occasions de remettre en cause les menteurs. Les 935 sont la preuve que toute la classe dirigeante étatsunienne est responsable de la conspiration pour lancer une guerre en Irak ».

« Les millions de gens qui ont manifesté contre cette guerre savaient que c'étaient des mensonges. Il ne fallait pas être un Einstein. Mais la classe dirigeante toute entière et ses institutions ont pactisé. Le Pentagone les a suivis de bon gré. Le Département d'Etat a présenté les fausses déclarations devant les Nations Unies. Le Congrès a voté les fonds ».

« Aucun média dominant n'a remis en question ni défié ces mensonges. Les influents New York Times et The Washington Post ont soutenu la pulsion guerrière. Et les médias n'ont pas permis aux opposants à la guerre de dévoiler les mensonges ».

The Common Ills a commenté le 18 décembre 2012 le fait que le CPJ ne listait pas l’assassinat d'un journaliste irakien : « Il manque dans leur liste  Ziyad Tarek (pas la mort de 2007). Al-Shorfa a rapporté la mort de Ziyad Tarek en novembre 2012, notant qu'il avait été tué à Baqouba – d'une grenade collante fixée à sa voiture- ce qui serait un meurtre, et qu'il était le principal présentateur de l'information de la chaîne de télévision satellitaire Dyala ».

 

Encore des statistiques 

 

Plus de 36 % de tous les cas de professionnels des médias tués dans le monde entre 2003et 2013 l'ont été en Irak. C'est le pays le plus meurtrier pour les professionnels des médias.

L'Irak a été le pays le plus meurtrier pour les professionnels des médias en 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2010, 2011 et 2013 (si vous ne comptez pas les netizens et les journalistes citoyens).

Chiffres de ce graphique : RSF (pour le reste du monde) et The BRussells Tribunal (pour l'Irak). Les « netizens et citoyens journalistes » ne sont pas repris dans ce graphique. Ce ne sont pas des « professionnels des médias ».

 

Source : Brussells Tribunal

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